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Résumé de Julien sur le Raid Découverte :

Une équipe rado incognito sur le raid découverte de Saumur !    


Je viens vous faire part de notre participation au raid découverte, nous nous étions décidé tardivement en début de semaine précédent l’épreuve mais l’organisation n’ayant pas fait le plein, nous a permis cette escapade Saumuroise. Présent sur le parking de Décathlon une heure avant le départ, nous avons largement eu le temps de régler les formalités d’usages, de vérifier notre matériel et de s’échauffer. En un coup d’œil sur les participants du jour, nous n’étions pas que des raideurs en découverte, pour Benjamin et moi c’est la première fois que nous formions une équipe sur un raid. Benjamin était missionné orienteur et moi je devais réussir à suivre le rythme.

Le briefing a lieu à l’heure (organisation militaire oblige) une équipe manque à l’appel (sans référence), le départ est donné à 9 Heure pour 1.5 Km de Trial. Le départ est rapide et les écarts se forment, nous terminons bien placés à l’issu de cette échauffement, nous attrapons une carte au passage et nous voilà parti sur notre monture à deux roues (nous devons préciser puisque nous somme à Saumur terre de cheval par excellence, pardon je m’égards à d’autres passions…). Sur la carte nous pouvons voir deux tracés d’itinéraires, un rouge pour aller jusqu’ à la CO urbaine à Montsoreau et un bleu pour en revenir. Le tracé me semble trompeur notamment avec le GR, ce qui va se démontré par la suite.
Nous partons très vite, des équipes se suivent, nous nous rendons compte que nous ne sommes pas sur le bon chemin alors nous prenons le risque de couper en travers pour récupérer le bon tracé. Quelques équipes inquiètes de nos agissements prennent la même décision. Quelques kilomètres plus loin nous avons la confirmation de notre position, toujours pas de balise à poinçonner, cela m’inquiète mais je dis rien. Enfin en voilà une, la récompense est là tel un bonbon, le moral est boosté, Benjamin me dis d’accélérer ce que je fais, nous doublons quelques équipes. Au fur et à mesure de nos 15 km, nous remarquons que bien des équipes ont du mal avec cette carte (même nous, impliquant son lot de demi-tours, fausses pistes, etc.…)  ils nous arrivent des raideurs de devant, de droite et de gauches, partout dans toutes les directions de quoi nous désorienter…

Cependant nous arrivons à Montsoreau, un sentier nous est obligatoire, un sentier humide jusqu’aux genoux pendant suffisamment longtemps pour nous trouvions cette blague une peu douteuse et caillouteuse. De suite, nous partons pour la C.O urbaine sans arrêt de temps, nous regardons vite la carte, 8 balises, du dénivelé, sympa. Nous avons un peu de mal sur le départ, mais c’est parti nous somme lancé sur la 5, 1 et 11 l’objectif étant de toutes les ramener puisque les points sont privilégiés au classement. Nous ne perdons pas de temps (c’est faut le temps ne s’arrête pas même pour les raideurs zélés…dommage), Benjamin oriente bien, on avance cela monte et redescend. (A la fin du raid nous avons repris la carte et nous aurions pu économiser un peu nos jambes sur deux passages.) Nous rentrons pour récupérer les VTT et c’est reparti le départ est difficile surtout au point de vue de l’orientation. Au bout de quelques équipes croisées nous vérifions notre position, nous n’y étions pas du tout, du tout. Quelques Kms plus loin sur une route, nous sommes plusieurs équipes à se suivent, la descente est rapide et je me dis qu’il ne faut pas qu’il en ait un qui tombe sinon on lui roule dessus.
Une fraction de seconde plus tard, un coup de patin retenti par réflexe j’en fais autant, ouf, Benjamin viens d’éviter un petit ratier qui sort de je ne sais où, moi j’ai bien failli le couper en deux, mais on a évité l’accident de très peu. Ensuite le VTT se poursuit bien on ramasse quelques balises, nous avons la chance de croiser 3 attelages de mules, l’histoire dit que ce n’était pas les plus belles, puisqu’elles n’étaient pas Poitevines, mais quand même superbe dépaysement quand même et belle maîtrise de la part de ces meneurs. Sur la fin du VTT on arrive à doubler quelques équipes pour stratégiquement ne pas avoir à attendre au tir à l’arc. Je pars direct au tir à l’arc, puis nous courrons vers le canoë à environ 700 mètres. Nous devons aller jusqu’à un pont où une échelle de cordes nous attend pour poinçonner une balise à 2 mètres haut dessus du Thouet environs, ce que va faire mon coéquipier en deux temps trois mouvements, un jeu d’enfant pour lui. On remet les bras en mouvement pour rentrer, nous croisons quelques équipes donc on se dépêche encore plus, et les bras tirent,… La sorti du canoë est rapide mais je suis ralenti par deux crampes au dessus des genoux (si çà existe et cela ne fait pas que du bien) j’essaie de tirer un peu, mais rien à faire, les 700 derniers mètres sont douloureux, deux équipes nous double et cela m’énerve encore plus mais rien à faire (probablement que je me suis pas suffisamment alimenté). On termine le raid, et là le zodiac de l’organisation canoë revient.
Je dis tiens on était dans les derniers ?  Bizarre il n’y a pas grand monde au ravitaillement. David annonce que la remise des prix se fera dans 10 minutes. Finalement on apprendre qu’il y a avait une barrière horaire pour le canoë et visiblement beaucoup d’équipes ne pourront pas le faire, certaines arrivent dans la confusion total pendant la remise de prix, le tir à l’arc et l’incompréhension de ne pouvoir faire le canoë. Nous avons trouvé cela vraiment regrettable puisque nous étions sur un raid découvert, l’intérêt principal pour ceux qui découvraient le raid, était, j’imagine de le terminer avec l’ensemble des épreuves, peu import le temps, le but étant de se faire plaisir, de découvrir cette belle activité. Dommage pour toutes ces équipes qui ont partagé un sentiment d’amertume.

Merci à l’organisation pour ce raid découvert, laissez le raid accessible à tous, et proposez nous encore et encore de beaux paysages mêlant vignes, pierres, lumières et chevaux…

 

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Résumé de Gill, sur le raid Aventure :

Trois raids différents étaient au programme du Raid Saumurois, mis en place par l’armée avec à sa tête David (Berry). Julien et Benjamin faisaient le raid Découverte et nous ne les avons pas vu de la journée, ils terminent à une belle 12ème place. Sur le raid Aventure nous étions 3 équipes : Manu avec Bébert (qui remplaçait Thomas au pied levé), les 2 Christophe ensemble et Denis avec moi. Nous avons croisé Olivier B. et Johann qui eux faisaient le raid Elite, lors d’une C.O. pédestre.

En résumé 10 au départ et 10 à l’arrivée, ce qui représente déjà sur ce raid un premier « exploit » car pas mal d’équipes avaient abandonné et pour vous donner une idée, l’heure prévue pour la remise des prix était minuit et à cette heure là, nous n’étions que 9 équipes à être arrivées.

Pour les 3 équipes rado qui étaient sur le raid Aventure, tout s’est bien passé enfin presque, je vous raconterai çà un peu plus loin………

Denis, Manu et moi partons retrouver Bébert à Thouars pour se rendre tous les 4 à Saumur pour 12h30’ (heure de départ du raid 14h30’). Dans la voiture, nous nous mettons au point et décidons de faire le raid chaque équipe de son côté tout en s’aidant au maximum au cas où l’on se retrouverait ensemble sur certains secteurs, mais arrivé à Saumur Bébert me lâche quelques paroles qui me font comprendre qu’il préfèrerait qu’on le fasse tous les 4 ensemble, Bébert est quelqu’un de timide et il ne connaît pas encore suffisamment Manu pour rester seul avec lui.
Je me gratte la tête pour trouver une solution, en lisant le programme du Road-Book, je me dis que si j’arrive à tenir la cadence sur le trail du début et la première C.O. pédestre ensuite je tiendrais le coup sur le reste du raid (je m’étais bien reposé dans la semaine suite au raid physique de la semaine dernière), car dans ces cas-là au bout d’une heure ensemble, je savais que la décision de rester groupé viendrait naturellement.

14h30’ top départ, je pars devant sur le trail de 5km, je sais que Bébert va partir doucement donc les quelques mètres de gagnés au départ me permettront de récupérer sur la fin pour rester à leur contact au moment où ils m’auront rattrapé. Bien vu, Denis me rattrape au bout de 2 kilomètres, je gère tranquillement derrière lui. Au bout des 5 kms, les GO nous donne la carte de la C.O. pédestre qui suit (5km en C.O. urbaine dans Saumur).

Je trace notre parcours sur la carte et Bébert et Manu arrivent à ce moment là de leur trail, Manu prends leur carte et hop c’est parti tous les 4 ensemble, là je me mets à leur vitesse et l’on enchaîne les balises sans trop de difficulté, Denis et Manu avec les cartes et Bébert et moi qui allons pointer les boîtiers des balises (doigt électronique). Seule la balise du château nous fait perdre en gros 4’, ensuite nous fonçons vers l’arrivée de cette belle C.O. en ville, au milieu des gens car apparemment il y avait une braderie dans les rues et ils se demandaient tous ce que l’on faisait à courir dans tous les sens, tous habillés pareil (en jaune, maillot de l’orga.).

Au point d’arrivée nous retrouvons nos VTT et de là nouvelle carte pour un suivi d’itinéraire de 22km en VTT, le parcours est plat Manu et moi aux cartes et Bébert et Denis en pointeurs de balises. Pour l’instant je ne laisse jamais la carte à Denis sur les parcours VTT, afin qu’il se concentre uniquement sur la maîtrise de son engin , il commence à vraiment bien à se débrouiller, encore quelques petits raids et il sera au top……
Nous traversons des vignes, des champs, à droite, à gauche, il faut être vigilant car la carte est au 25000ème et toutes les parcelles sont dessus, sur la fin du parcours (les 5 derniers kms) nous sommes dans une belle forêt avec des sentiers dans tous les sens, nous faisons aucune erreur et nous arrivons au PC course (la Breille les Pins) sans problème avec une bonne moyenne en VTT car sur les ¾ du parcours Bébert était devant toujours entre 25 et 28km/h et nous 3 bien calés dans sa roue.

Depuis le début du raid nous avons pointé toutes les balises donc avec cette nouvelle carte pour une C.O. pédestre de 7 km avec 14 balises en pleine forêt, nous comptons bien tout rafler aussi. Le début c’est sans problème, Denis a pris la carte et Manu est toujours à la manœuvre dans l’autre équipe, Bébert et moi exécutons à la lettre les ordres de nos deux orienteurs, tout va bien.

Sur la balise 7 ils nous annoncent dépression, tu parles il y a des trous partout sur 200m de long, elle n’est pas à l’endroit qu’ils nous ont indiqué, je les sermonne un peu car je m’aperçois qu’il n’ont pas mesuré la distance depuis le dernier croisement de chemins pour être précis sur l’emplacement de la balise, j’appuie bien plusieurs fois en répétant : « les gars, mesurez vos distances, il faut mesurer »
En raid deux choses indispensables : la boussole et la distance, toujours vérifier le nord du terrain et de la carte et mesurer les distances sur la carte afin de faire la même distance ensuite sur le terrain.

Bref après avoir reboosté nos orienteurs, ils repartent en se concentrant de nouveau pour ne plus avoir de réflexion du Gourou et les balises s’enchaînent facilement, deux petites balises la 6 et la 8 vers la fin nous posent quelques problèmes mais là je pense plus à une imprécision de la carte qu’à une mauvaise interprétation de nos orienteurs. Les 14 balises sont dans la poche et nous nous retrouvons au PC où nos VTT nous attendent sagement sur l’herbe, nous faisons le plein d’eau des camel-back et prenons la nouvelle carte.

Nous repartons donc pour 21km en VTT suivi d’itinéraire, nous organisons notre convoi comme sur le premier tronçon VTT, Bébert devant et nous derrière, nous sommes de nouveau dans cette magnifique forêt, çà roule fort, au bout de 4kms, il faut tourner à droite sous une ligne Haute Tension. Qui dit ligne HT, dit terrain déboisé avec une descente toute ravinée, des ornières de 50cm de haut, des cailloux partout, nous jouons un peu les acrobates à plus de 35 km/h, une équipe nous double, Denis dévie un peu sur sa gauche, ce qui m’oblige à me décaler pour ne pas lui rentrer dedans, mais je m’engage dans une ornière plus haute que l’axe de mes roues, j’ai à peine le temps de réfléchir que je me retrouve projeté (heureusement) dans les fougères qui borde le chemin, je passe pardessus le VTT (heureusement), je fais un roulé-boulé et je me relève sans cassure, j’ai juste senti l’amorti de l’épaule lors de l’impact, je remet ma roue de VTT dans le bon sens, je remonte et c’est reparti, pas le temps de gamberger car le sentier se rétrécit et des bifurcations  s’annoncent.

Nous continuons notre parcours sans erreur en poinçonnant toutes les balises (toujours le plein pour l’instant). Ah oui, ce n’était pas possible qu’une petite surprise ne soit pas au programme car depuis le début nous n’avions eu droit qu’à des petites buses avec un peu d’eau (passages obligatoires) pour passer sous des routes dangereuses, mais là en pleine nature deux GO nous attendent et nous demandent de descendre dans le canal devant nous en nous tenant à la corde et ensuite le traverser pour repartir sur l’autre rive. Même sur la pointe des pieds, l’eau monte jusqu’au milieu du dos et elle n’est pas très chaude (mais il y a pire). Nous prenons çà avec le sourire et nous continuons notre chemin jusqu’au PC suivant (Montsoreau), sans problème.

Nouvelle carte, c’est Déborah la GO de ce PC, elle nous conseille de partir avec les lampes frontales (merci Déborah, car elles nous ont été bien utiles), nous partons sur une C.O. de 6kms avec 14 balises à dénicher et c’est bien le terme qu’il faut employer car là nous passons des bords de la Loire aux sommets des monts qui la longent, nous montons jusqu’en haut de Candes Saint-Martin (ceux qui connaissent le coin comprendront tout de suite).
Des casse-pattes à tous les coins de sentiers, un truc de ouf, mais quel pied, des souterrains, des belvédères, des sentiers qui n’existent plus mais que nous voulons prendre absolument (Non, nous ne sommes pas têtus !).

Et c’est là que se joue l’avenir d’un petit doigt en plastique avec une puce électronique incorporée, il va se faire enlever par on ne sait toujours pas qui, aucune demande de rançon nous est parvenue jusqu’à ce jour, les services secrets de l’état Major de l’école de Cavalerie de Saumur sont sur l’affaire, saurons-nous un jour ce qu’il est devenu ?

Donc en résumant l’affaire, sur la carte nos deux orienteurs voient un sentier, mais manque de bol, le sentier sur le terrain est recouvert d’une végétation assez piquante et très dense, mais ce n’est sans doute pas ce genre de détail qui peut repousser le bataillon rado du jour, nous cherchons l’endroit le plus propice pour traverser cet écueil et c’est parti, chacun essaie d’aider l’autre pour enjamber (le mot est très faible dans ce cas-là). Denis passe le dernier l’obstacle, Bébert et Manu le tirent par les mains quand il est en équilibre sur le sommet des épines/barbelés.

C’est sans doute à ce moment là que les ravisseurs du doigt électronique en ont profité pour lancer leur attaque, à moins que ce soit 100m plus loin, car nous avons retrouvé le fameux sentier mais l’habitant du dessus s’était accaparé le reste du sentier, nous sautons des barbelés, des murs et nous nous retrouvons dans un jardin avec une piscine, nous passons de la taille d’un bœuf à celui d’une puce afin de ne pas se faire remarquer, nous bloquons la machine à paroles et nous arrivons enfin à sortir de ce guêpier.

Nous sommes dans une côte et c’est parti nous passons à Mach 2, je regarde ma boussole pouce pour vérifier le nord, non les gars ce n’est pas bon, stop vérification, nous décidons de redescendre se caler sur un carrefour net, c’est là que Denis se rend compte qu’il a perdu le doigt, il est en rogne, il s’en veut, je lui dit que ce n’est rien, que nous allons continuer quand même, que nous ne serons pas classés mais qu’il vaut mieux perdre le doigt que se casser une jambe, que tout à l’heure dans ma chute en VTT, j’aurai pu me casser quelque chose, donc le doigt çà va juste nous coûter 50€, ce n’est qu’un détail mais il est inconsolable et çà perturbe le groupe, nous perdons au moins 10’ dans l’affaire avant de se recaler et de repartir sur notre préoccupation du jour : trouver des balises.

Je continue à remonter le moral de Denis et je fais tout pour que tout le monde reste motivé comme depuis le début du raid, nous sommes là pour jouer alors jouons et ne perdons pas de temps car je pense que nous sommes bien classés (enfin pour Bébert et Manu, car pour nous maintenant c’est cuit) au vu du peu d’erreurs que nous avons faites.

Ensuite nous enchaînons sans problème les balises suivantes mais la nuit commence à tomber et il commence à faire frais, heureusement ¼ d’heure plus tard nous arrivons au PC avec toutes les balises en poche. J’informe Déborah de notre situation mais je lui demande l’autorisation de continuer quand même le raid car nous sommes avec nos potes et pour le fun nous voulons tout faire, elle téléphone au QG, sans doute a-t’elle David au bout et la réponse est nette : « vous pouvez continuez, vous avez l’autorisation ». Elle nous donne la carte suivante, un VTT’O de 25kms avec 8 balises cartées.

Manu et moi nous nous installons sur une table pour tracer notre itinéraire afin de ramasser les 8 balises, je dis à Manu en prenant les cartes « on trace le maximum sur les routes, car maintenant qu’il fait nuit, ce sera plus facile de rouler vite ».
Pas de bol, 80% des routes sont marquées en routes interdites, seulement 4 passages obligatoires pour traverser certaines d’entres elles nous sont autorisés, donc il faut revoir toute ma stratégie et nous sommes obligés de tracer sur des chemins, pas le choix (bien vu par les organisateurs, pour la sécurité c’était le top).
Pendant que nous traçons nos cartes Bébert et Denis se remplissent l’estomac et discutent avec Déborah. Bon les gars c’est bon, c’est parti on y va les cartes sont tracées et nous voilà sur nos VTT en moins de deux, les 4 sont remotivés pour affronter ce périple nocturne.

D’entrée une côte sur un sentier, des cailloux partout, allez les gars on descend et on marche, gardons quelques forces pour la suite, bien nous en a pris car ensuite le terrain fût relativement plat et nous avons progressé à une vitesse assez correcte en prenant le maximum de précautions sur les carrefours, la boussole pouce sur ce tronçon a vraiment permis d’éviter les erreurs.
Nous arrivons à la dernière balise de ce VTT’O et là 2 GO nous attendent pour le parcours canoë, 2 km à faire sur le Thouet au milieu des lentilles et des herbes, nous nous équipons, une seule pagaie (double) par embarcation, dans notre équipe c’est moi qui pagaie et vas-y Nénesse, çà embraye, dans l’autre embarcation c’est Bébert qui est aux commandes, je me dis qu’il va m’avaler en moins de deux dont j’essaie de prendre un maximum d’avance car ils ont été moins rapide que nous à embarquer.

Nous arrivons sous un pont et là 2 échelles de cordes d’accrochées en haut du pont, avec un boitier électronique en haut pour pointer la balise canoë.
Les deux militaires qui surveillent le truc, nous disent d’escalader l’échelle et de pointer le boitier, je lui explique que nous n’avons plus de doigt mais que nous venons pour le fun et pour tout faire le raid, donc Denis ne monte pas l’échelle, Bébert arrive juste derrière nous, ainsi qu’une autre équipe.
Demi-tour et nous retournons vers le point de départ de tout à l’heure, là je remets les gaz mais Bébert passe la deuxième et il me double à mi-parcours du retour, je m’accroche et nous arrivons à sortir de nos canoës ensemble car là encore nous sommes plus rapides qu’eux pour débarquer (Nous compensons notre manque de physique par la tactique et l’expérience).


Je leur demande de se « manier le cul » car l’équipe que nous avons doublée sur le canoë n’est pas loin et il ne faut pas qu’elle nous rattrape sur les 2 derniers kms de VTT en suivi d’itinéraire.
C’est bon, la caserne est en vue, l’arche d’arrivée, le photographe, nous rentrons dans la salle et stupeur pratiquement personne, David vient vite nous voir et à sa tête je vois qu’il est très inquiet, il me demande ce que je pense de l’épreuve et de sa difficulté car pas mal d’équipes ont abandonné et nous sommes que 7 équipes à avoir terminé sur 57. Il est 23h05’ et dans 55’ c’est la remise des prix.

Nous sentons bien une certaine tension qui règne au sein de l’Etat Major, les civils (comme ils disent ne sont pas tous des pros de la boussole !) et il manque un paquet de troupes au rassemblement.
Nous, nous sommes contents (comme d’hab), nous allons ranger nos VTT sur la remorque et allons prendre une bonne douche (des douches comme nous en avons jamais vu auparavant sauf bien sûr ceux qui ont déjà fait ce raid, un seul mot : géantissime !).

Ensuite nous allons manger et discuter avec le peu de concurrents arrivés. A minuit David fait la remise des prix de notre Raid Aventure car personne du Raid Elite n’est arrivé et la remise des prix du Raid Découverte avait été faite l’après-midi pendant que nous crapahutions.

Un peu avant 1h du mat’ Denis veut rentrer, nous demandons à David de téléphoner au PC canoë pour savoir si Olivier et Johann sont là-bas, ils lui répondent qu’aucune équipe élite n’est encore arrivée.
Nous décidons donc de rentrer chez nous et c’est à ce moment là qu’arrivent fièrement nos deux Christophe, heureux comme des anges, fiers d’avoir bouclé leur 1er raid ensemble et apparemment assez frais.
Là Manu leur demande s’ils ont bien navigué et si le camel-back qu’il leur avait prêté le matin avant le départ était bien, ils lui répondent que oui et pourtant Manu avait mis dedans une pierre plate d’environ 1kg (voir photo ci-contre) et ils l’ont trimballée toute la journée sans s’en apercevoir. Evidement la scène se passe devant tout le monde, nous immortalisons l’instant sur la pellicule et tout le monde rigole bien. Moralité : Méfiez-vous du grand Manu quand il vous prêtera du matériel, une connerie pourra s’y rajouter………

Nous décollons de Saumur à 1h et arrivons au Deffend un peu avant 2h du matin.

Encore un super raid, original de par le fait de terminer dans la nuit, mais le manque d’équipes au repas gâchait un peu la fête finale habituelle. Olivier et Johann ont terminé finalement 3ème, les 3 premières équipes se départagent uniquement par le tir à l’Arc, regardez le classement vous comprendrez l’affaire.

Je vous l’ai dit plus haut Benjamin et Julien eux ont terminés 12ème sur le Découverte, du côté du Raid Aventure Manu et Bébert terminent 6èmes, les deux Christophe 12èmes et nous pas classés bien sûr étant donné que nous avions perdu notre doigt électronique, mais nous savons que nous aurions fait 7èmes étant donné que nous sommes restés « groupir » avec nos deux camarades.

Sans aucun doute, ce raid restera gravé dans nos mémoires pour diverses raisons et nous sommes impatients de repartir sur d’autres aventures afin de revivre des moments forts comme ceux vécus en ce samedi 18 septembre, Le Bourdet (C.O. pédestre nocturne, le 9 Octobre prochain) sur 7 heures avec 55kms et 80 balises à dénicher nous attend de pied ferme et ce n’est pas pour nous déplaire…………….


     

 
 



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