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Ci-dessous, 2 résumés : celui de David et encore en-dessous, celui du Gourou
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Avant de commencer un petit mot pour Mickaël qui soigne sa blessure. Tu as tout l’été, prends ton temps et remets ça en Septembre avec des RAIDS basés sur le VTT.
Alors là ! Parfois c’est dur mais là c’était vraiment DUR ! Affreux ! Mes partenaires : DES BŒUFS ! On en a bavé à souhait. Le sport à haute dose comme cela : OUF !!!
Le programme était pourtant super bien avec des petites épreuves nombreuses et rythmées. Le top des épreuves : J’ai vraiment apprécié les épreuves de nuit en VTT qui sont rares et pourtant super intéressantes. Le dénivelé est tellement important que parfois on en rit… Qu’est-ce-que c’est dur d’avoir à relever le menton très haut pour apercevoir la balise ?
On a quand même trouvé le point faible du Barbu : Il ne digère pas le jambon blanc des sandwichs du mercredi quand il ne les mange que le samedi à midi. C’est vraiment une petite nature !!! (Si le jambon blanc ne se conserve pas plus de 3 jours, on y comprend plus rien !!!) Tout ça pour vous dire que le barbu a été malade tout le samedi après-midi. Plié en 2, pâle, sans jambes, il se disait barbouillé : Incompréhensible ! (D’autres seraient peut-être morts !)
Le bivouac avec le Gourou, c’est toujours un plaisir ! Tout est prévu, le matériel, le fil à linge, la tente que les autres nous envient, la table, les chaises, les outils, la banderole CO 29 oct… Un seul détail est négatif : les quinquas ont besoin de beaucoup de temps pour se préparer le matin et ils préfèrent attendre en tenue pendant 45 min sur la ligne de départ au lieu de dormir tranquillement… C’est vraiment un détail à travailler. Je ne renoncerai jamais à essayer de leur faire comprendre mais les habitudes sont là.
Mes deux autres coéquipiers (DenisT et Christophe) sont terriblement efficaces dans la recherche de balises et sur le physique. Quelle santé ? Que ce soit à pieds, en VTT ou en canoë : Quelle énergie ! Ils sont toujours prêts à descendre, remonter, courir et pédaler.
Pour ma part, j’ai passé mon week-end à gérer et à demander de ne pas rouler trop vite en justifiant mes demandes par des balises à ne pas manquer, des options et des trajets à verrouiller. Par moment, je me suis vu sur mon dernier RAID avec eux. Avec le recule, je me dis qu’ils n’étaient peut-être pas si loin (pour certains) de penser la même chose que moi. Mais personne ne dit rien et tout le monde sert les dents. C’était DUR ! Faut-y être bête pour se mettre dans des états pareils !!!
Il faut préciser aussi que pendant ce week-end, Sylvie a eu aussi son épreuve de nuit. Elle a du faire face au vol et à l’incendie de la 205 junior diésel (championne du monde des rallyes). Les gendarmes n’ont pas eu de pitié pour elle et l’ont réveillée à 3h du matin pour lui annoncer la nouvelle. Fin de week-end triste mais il y a beaucoup beaucoup plus grave que ça.
Le repos va faire du bien et l’automne sera terrible… Vivement les prochains. Une dernière pensée pour ces petits jeunes qui ont fait le RAID et ont pris le temps de se baigner dans le lac. Je pense vraiment que cette philosophie a du bon. Mais je suis peut-être à côté de la plaque ! BRAVO les p’tits jeunes : vous avez tout compris et continuez !
David
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Je vais commencer mon résumé par tirer un coup de chapeau à tous les bénévoles de ce beau raid Mélusine version 2011 , qui comme très souvent s’est déroulé sous une forte chaleur et comme d’hab tous ces bénévoles se sont fendus en 4 pour nous abreuver « Tant qu ‘en veux, t’en vlà » et nous n’ avons jamais manqué de quoi que ce soit.
Avec des ravitaillements de cette envergure, nous ne pouvions qu’avancer. Merci à eux tous car ils ont sans doute sauvé un paquet de monde du naufrage : « insolation/déshydratation », l’ombre de la forêt s’étant chargé du reste, pour nous éviter le pire…..
Je continue par remercier le Staff de l’orga, ce fût encore une fois un raid exceptionnel, pourquoi, me direz-vous ?
Eh bien pour un tas de raisons : le bivouac en pleine nature, la Pasta Party à l’extérieur, ambiance « repas de moissons des années 60 » Génial ! et bien sûr, le raid en lui-même, un terrain de jeu immense et toujours à l’ombre, 22 sections courtes et rythmées pour 127kms de balade (façon de dire !), de la balise, en veux-tu, en voilà et toujours bien placées et la bière à l’arrivée pour éliminer tout de suite les souffrances endurées tout le long du parcours, car il faut le dire, dans les moments les plus durs du raid, à quoi pensons-nous en 1er, eh bien à la bière et à la douche qui nous attendent à la fin du raid, comme quoi ! etc… etc… Vraiment un raid à ne pas louper chaque année, fin juin…..
En résumé, Merci à vous tous, le noyau dur de l’assoce, à tous vos bénévoles et à tous ceux qui vous soutiennent (collectivités et privés), car sans vous tous réunis, nous les concurrents n’aurions pas passé un super week-end à s’éclater entre copains, en pleine nature, dans une ambiance super conviviale……
Maintenant, revenons à notre aventure en elle-même : Départ de la Maucarrière pour Denis A., David, Christophe et moi le samedi matin à 9h10’, Denis T. nous rejoindra directement à Vouvant, Mickaël à renoncé la mort dans l’âme, nous lui souhaitons un rapide rétablissement pour revenir jouer avec nous très bientôt (Nous avons pensé à lui pas mal de fois sur ce raid). Lolo, Sab et Manu nous rejoindront à Vouvant le dimanche matin, car ils participent que sur le raid du dimanche.....
Une heure plus tard, nous sommes à Vouvant, un petit coucou aux organisateurs qui sont déjà à pied d’œuvre sur la place centrale du village, quelques baguettes et chaussons aux pommes plus tard (c’est parti, on mange déjà), achetées à la boulangerie du coin et nous nous dirigeons vers le lieu de bivouac qui est situé à 1 km du village en pleine nature avec une vue plongeante sur le terrain de jeu du raid : La forêt de Mervent….
Certains concurrents sont déjà là, leurs toiles de tente déjà plantées, nous commençons à nous installer et tout de suite à table, chacun sort sa nourriture et hop, 1er gros gueuleton, en gros 15’ après avoir avalé chacun le chausson aux pommes et 3 heures après le petit déj du matin et la journée commence juste….
Et c’est là que la 1ère anecdote du clan rado79 arrive, Denis (Le barbu) sort 3 sandwiches au jambon blanc et dit qu’ils sont de mercredi, que le pain est dur et qu’ils sont mangeables, mais connaissant le « loustique », nous ne savons jamais quand il déconne ou quand il dit vrai alors personne ne lui conseille de jeter son nid à bactéries à la poubelle, la suite nous prouvera qu’il disait la vérité…….
Après avoir mangé, nous terminons d’installer notre campement, la vieille toile orange (avec la grosse banderole rado79 dessus) pour y mettre tout le matos dessous, j’y installe aussi ma douche portative (Géniale), 3 toiles 2’’, le Barbu et le Gourou installant leur petit matelas douillet chacun dans leur voiture (comme dirait Jaja : des habitudes de vieux). Chacun prépare son matériel de course et son cheval, les chaînes sont huilées, les estomacs bien pleins, les camelbacks aussi, bref tout devrait aller pour le mieux car les blagues à 2 balles et le chambrage bat son plein, sauf que ……..
Le seul de la bande des 5 qui n’arrive pas à se libérer de quelques « kilos boyautiques » (Si vous voyez ce que je veux dire), eh bien c’est notre croqueur de jambon blanco/vertico, le pain de 3 jours + le jambon enrichit aux « bactéros demi-ecolis » forment quelques nœuds dans le tout à l’égout de notre « BioMan » à nous, alias « Le Barbu ». Il fait grise mine et là nous nous rendons compte que tout à l’heure il ne déconnait pas, y a pas à dire, il est unique notre « réparé de tous les bouts », c’est vrai que depuis plus d’un an, il n’a fait aucune chute, n’a pas été obligé de passer pas les urgences des hôpitaux de tout le Poitou-Charentes (d’autres chez les rado79 ont pris le relais depuis !) comme avant (Allez lire son Pedigree dans le Trombinoscope de ce site, vous serez impressionné et encore il en manque dans la liste) alors maintenant pour aller de nouveau tâter de l’infirmière dans ces établissements de santé publique, il est prêt à tout, jusqu’à s’empoisonner, afin de se réveiller avec 2 ou 3 jeunes filles dénudées sous leur blouse (avec les chaleurs actuelles) autour de son lit, qui viennent vérifier que chaque membre de son petit corps de quinqua fonctionne encore……Et il paraît que ce test fonctionne à merveille chez tout homme normalement constitué…….
Bref, revenons au raid, nous enfourchons nos chevaux et nous nous dirigeons vers la place de Vouvant pour le briefing, beaucoup de tête connues, bonjour dans tous les coins et c’est l’exposé de course, non pardon de la randonnée et le terme est important, nous sommes normalement là pour jouer et non pas pour se tirer la bourre, mais comment un raideur peut il s’empêcher de foncer ? Moi, je n’ai pas encore trouvé la solution !
On va dire que chez les rado79, nous avons joué tranquillement le samedi et épisodiquement le dimanche, mais que par moment notre petite partie interne du cerveau compét à pris le dessus et que nous en avons foncé tête baissée en suivant les autres et que cette méthode s’est une fois de plus révélée négative et nous a fait perdre plus de temps que si nous avions roulé tranquillement, sans se fier aux autres et qui surtout aurait économisé nos forces……Sur les 2 jours, nous avons tous les 5 souffert par moment, heureusement pas tous en même temps…..
Donc, c’est parti le samedi en début d’après-midi par un trail groupé de 2,6 kms pour rejoindre le départ de nos pirogues qui nous attendent sagement sur la berge, les organisateurs scrutant les horizons pour nous protéger des crocodiles du coin, vous voyez, raconté comme cela, çà ne donne plus du tout l’impression que nous sommes sur une rando, on se croirait presque sur un raid Gauloises et pourquoi pas !!!
Nous nous rendons très vite compte qu’un paquet d’équipes ne sont pas là pour s’amuser, çà galope sec, nous avons déjà pris 600m dans la vue dès la mise en bouche, nous embarquons, David et Christophe dans un canoë et moi avec mes 2 Denis, c’est la démonstration pure et dure qu’un canoë à deux avance et se manie beaucoup plus facilement qu’à 3, mais nous arrivons à les suivre à distance et comme nous savons que quoi qu’il arrive nous naviguerons tout le raid les 5 ensemble, on ne se déchire pas pour être à leur hauteur.
2kms de canoë et nous retrouvons nos VTT là où nous les avions déposés avant le départ réel du raid. C’est parti pour 7,5 kms de VTT en suivi d’itinéraire, aucun problème sur ce tronçon, nous moissonnons (c’est l’époque) toutes les balises au passage….
Nous arrivons à un PC/ravitaillement (déjà le bienvenu !) on mange, on boit, on déconne aussi avec les bénévoles (Un Triathlon made in rado79 : Nourriture, Boissons et Déconnade). De là nous partons pour 7,7 kms en Bike and Run, normalement avec 2 VTT de l’équipe n°13 (les 2 Denis et moi) et 1 VTT de l’équipe n°12 (David et Christophe), mais dans la bousculade et l’inorganisation des 5 rado79, nous partons avec 3 VTT de l’équipe 13 et aucun de l’équipe 12, le compte est bon mais avec les mauvais chiffres, bref çà revient au même mais c’est bien signé : « les barjots d’RVO ».
Comme nous partons en même temps que 3 autres équipes, c’est un peu la panique dans le groupe, qui fait quoi, comme on fait, comment avons-nous fait sur les 2 premiers kms pour ne pas laisser un VTT en route, un gros coup de bol à mon avis, Denis A. met de l’ordre et sort de son silence (l’oxygène ayant enfin réussi à traverser les boyaux internes de l’estomac et du cerveau et à tuer les bactéries qui voulaient l’attaquer 2 heures avant), il donne des ordres et de me demande de rester sur le VTT afin de mesurer chaque distance pour pouvoir avancer sans se fier aux autres équipes.
Et Bingo, quelle belle idée (enfin une), vers le milieu du Bike and Run, nous étions derrière 3 autres équipes, Christophe et Denis à pieds et là à un croisement de chemins je pense que tout le groupe se trompe, je leur dis de s’arrêter, je montre à David ce que je viens de voir pour qu’il confirme ma décision et effectivement nous voyons tous les 2 la même chose, donc nous enfilons l’autre sentier et nous croisons tous les 5 les doigts pour espérer trouver une balise sur ce sentier et 1 km plus loin RE Bingo, une balise est la (la 5), nous jubilons intérieurement tous les 5 (sans se le dire, mais je suis certain que mes 4 partenaires pensent comme moi).
A la fin de ce fameux Bike and Run, nous retrouvons le PC/Ravitaillement de tout à l’heure, re- Triathlon made in rado79 et hop nous partons pour une C.O. mémo à pieds (Il fait chaud !). pas de problème sur ce parcours, il y en avait toujours un dans le groupe qui était sûr de lui et pas toujours le même, c’est cela qui était génial, quel beau groupe quand même ce groupement d’équipes de la n°12 et de la n°13.
Nous re-retrouvons le PC/ravitaillement de tout à l’heure, rere-Triathlon rado79 et là nous les quittons définitivement (pour le samedi) pour 9,5 kms de VTT en suivi. Aucun problème particulier, nous récoltons toutes les balises et nous roulons tranquillement, car nous voulons absolument garder des forces pour faire une belle C.O. pédestre ensuite, en espérant prendre les 14 balises en moins d’une heure 15’ comme le prévoit le règlement.
Nous arrivons de ce suivi à un lieu que je me rappelle très bien dans cette forêt car il y a au moins 6 ou 7 ans sur ce même raid Mélusine, sur un parcours VTT en Road-Book, nous nous étions (au moins la moitié des équipes) égarés à partir de ce point-là du road-book et une autre année, une balise dans la pente derrière ce point, au milieu des ronces m’avait enfin décidé d’acheter des guêtres pour les raids suivants (pour l’anecdote, aujourd’hui j’ai 4 paires de guêtres dans mon matos de raid et pour ce week-end 2011 à Vouvant j’en avais aucune, je les avais oubliées, comme quoi, c’est écrit, je dois faire Mélusine pour laisser quelques traces sur mes petites papates).
Bref nouveau PC/Ravitaillement avec de nouveaux bénévoles mais tous aussi gentils et à nos petits soins que sur le PC précédent (Vraiment les gars, vos bénévoles sont extras !!! gardez-les précieusement !!!). Donc pour nous, même attitude notre triathlon NBD comme tout à l’heure et nous nous dirigeons vers la table où (Je suis incapable de dire lequel est Guillaume et lequel est David, donc un des 2 frangins, je ne suis pas physionomiste pour deux sous !) nous attend, c’est parti, carte en mains, chrono déclenché, nous traçons les 3 balises non cartées, mes 4 équipiers vérifient ce que je fais (je leur avait demandé de toujours vérifier mes traçages), nous décidons d’un parcours et 4’ après la prise de carte, nous nous enfilons sur un sentier pour rejoindre la 1ère balise.
Pas de problème, elle est très vite trouvée (c’est toujours important de trouver la première balise facilement, çà détermine souvent la suite de la C.O.). Christophe à la manœuvre et moi en vérificateur, dès la 2ème balise, nous coupons à travers la forêt, à l’azimut et Bingo, elle est déjà dans la poche, Denis A. me rappelle plusieurs fois qu’il faut tout faire (il n’a pas besoin de me le dire, j’ai les même idées que lui sur ce plan-là) mais comme il a un peu peur de la timidité de David sur ce jeu de C.O. où il faut prendre un maximum de risques pour faire une belle C.O., mais cela peut s’avérer hyper risqué et nous pouvons louper notre coup, mais à chaque fois dans ces cas-là, je sais prendre mes responsabilités et j’admets très facilement que c’est de ma faute si nous n’avons pas tout pris….. Mais d’un autre côté qu’est-ce que nous sommes contents quand çà marche, alors avec nous c’est le système tout ou rien, c’est comme çà sur les C.O. (à pieds) et nous voyons petit à petit que David commence à nous suivre dans nos idées de « Risquetout » sur les C.O. pédestres, par contre, nous devrions sans aucun doute l’écouter un peu plus sur les autres épreuves…..
Bref, nous trouvons les 14 balises à chaque fois sans jardinage et un brin de chance vient nous donner un coup de pouce quand je vérifie si nous les avons toutes prises (les premières de notre parcours prévu au départ) avant de basculer derrière le dernier secteur après le pont, pour ramasser les dernières, j’avais marqué les balises à tracer avec un fluo et évidement le fluo avait disparu, mais on se rappelait tous où nous les avions marquées. Et comme par hasard et avec beaucoup de chance, c’est 100m avant le point de cette balise effacée sur notre carte que je fais la vérification (celle tout en haut de la falaise dominant le chemin le long de l’eau (la 13, je crois).
En raid, il faut avoir de la chance et là nous en avons eu, nous ramassons donc les 14 balises en 1h11’, nous sommes contents, l’objectif principal de la journée est atteint.
Nous retrouvons le PC/ravitaillement, re-Trirado79 et nous enchaînons par 14,6 kms de VTT en suivi d’itinéraire avec une balise optionnelle, nous effectuons ce tronçon tranquillement en poinçonnant toutes les balises de ce dernier tronçon. Arrivée par les escalier de la Tour à Vouvant pour l’arrivée finale de cette première partie de raid qui en compte trois.
Denis et Christophe font le tir à la Carabine (comme des tireurs d’élite) et nous nous précipitons vers le stand BIERE MELUSINE, quelle est bonne !!!!
Quelques discutions à droite et à gauche (les ARA de Jérôme, les Raids Landes Aventure de Jean et Annabelle, entres autres) et nous remontons en selle pour se digérer vers le bivouac où la douche nous attend….
Douche, grignotage, discussions avec nos voisins de campement (Les Sud Loire Raid Aventure), nous les avons déjà rencontrés pas mal de fois sur les autres épreuves et les sujets de papotages s’enchaînent allégrement (et pas que sur le raid), les piliers de l’Education Nationale (une fois de plus) nous livrent leurs anecdotes et çà nous faire toujours à la fois rire et à la fois nous attriste….
Il est l’heure de la Pasta Party, nous nous dirigeons vers le hangar ouvert où les tables sont dressées, 3 rangées d’au moins 40 places chacune, quel pied, j’adore cette ambiance (version repas de moissons dans nos villages, dans les années 60, j’étais chargé d’amener les bouteilles de vin sur les tables à l’époque, mais je n’en buvais pas une goutte, j’étais gamin, mais que de souvenirs car en se remémorant les discussions qu’avaient les hommes de l’époque, eh bien c’était comme nous, ils se chambraient les uns les autres (évidement pas sur des performances de raid), mais par exemple lequel porterait le sac de blé le plus lourd etc…etc… des histoires de nanas etc…. etc…. nous sommes bien leurs dignes héritiers et quand l’être humain reste simple, les moments partagés entre copains, autour d’une table, en pleine nature deviennent des moments extraordinaires……
Autre moment à garder absolument sur les raids, les repas à la bonne franquette tous ensemble et avec du temps pour pouvoir discuter, surtout avec tous nos voisins de table et avec les cuisiniers et cuisinières de ce moment privilégié….. Merci à tous ceux qui ont œuvré pour ce temps fort du raid !!!
Ensuite, nous nous préparons pour enchaîner du VTT fléché, une C.O. pédestre en forêt et le retour en VTT orientation le tout en 1h30’ maxi. Comme nous partons une équipe toutes les 30’’ suivant le classement du tir à la carabine, nous partons 5’30’’ avant notre équipe binôme, nous sommes donc obligés de faire cette partie du raid chaque équipe de son côté. Je me dis qu’il va falloir que je m’accroche car en VTT, mes deux Mères Denis vont envoyer et pas manqué, j’avais vu juste, çà embraye d’entrée, je suis mais à la faveur d’une relance ils font le trou et aussitôt l’équipe de Chantonnay Raid (qui était partie 30’’ derrière nous) nous rattrape et Le Barbu prend la roue, heureusement 1 km plus loin c’est l’arrivée au PC, je n’ai pas le temps de souffler que mes équipiers me tendent déjà la carte (les 10’’ qu’ils m’avaient prises leur ont permis d’aller prendre la carte), je décide d’un circuit et hop c’est parti, je suis encore dans le rouge mais je me rends compte très vite que je n’ai pas choisi la balise la plus facile à trouver pour commencer, mais c’est trop tard pour changer de décision.
Effectivement, je ne me positionne pas sur le bon sentier et avec d’autres équipes nous cherchons au mauvais endroit, le temps de me poser les bonnes questions, de retrouver mon souffle et de retourner sur la route toute proche afin de me recaler, de retrouver le bon endroit, mais de quand même jardiner en cherchant le fameux fossé, çà fait 10’ que l’on cherche, je donne l’ordre de laisser tomber pour aller sur la balise suivante quand nous la voyons, là juste à côté de nous, ouf ! on l’a échappé belle mais les minutes passent, nous enchaînons ensuite pas trop trop mal mais pas super génial non plus, on cherche un peu par moment (comme je le dis plus haut, la première balise est très souvent déterminante dans un sens ou dans l’autre et là çà se vérifie encore une fois).
Denis A. me donne régulièrement l’heure pour être certain de garder 20/25’ pour faire la C.O. VTT du retour, je prends la décision de laisser 2 balises légèrement excentrées et un peu délicates (pour une surtout) afin d’être dans les temps, sur la dernière balise que nous cherchons, nous tombons nez à nez avec David et Christophe qui arrivent sur la même que nous mais du point opposé. Nous décidons de faire le VTT’O du retour ensemble.
Alors là, le retour, un truc de oufs, au moins une dizaine d’équipes repartent ensemble, Denis A. prend la carte et c’est parti, je me demande encore comment l’on a fait pour ne pas s’empiler les uns dans les autres tellement il y avait autant de VTT ensemble sur ces petits sentiers de forêt, comme quoi !
Nous avions laissés 2 balises sur la C.O. pédestre et là, nous en laissons aussi 2 autres (volontairement, pour être dans les temps). David et Christophe eux ont tenté la 17 (car ils avaient 5’30’’ encore à dépenser par rapport à nous) mais ils ne l’ont pas trouvée…
Les 2 équipes rado79 sont rentrées dans les temps et ouf, sans bobos car avant le départ, nous fouettions, le VTT de nuit n’est pas trop notre truc, sur les dernières sorties, moi j’avais terminé aux urgences à Thouars à 2 heures du matin pour me faire recoudre le nez, après une chute dans un ravin et Denis A. sur une sortie précédente (toujours chez nos copains des Griffons) avait perdu la mémoire pendant près d’une heure, je peux vous dire que les copains balisent dans ces cas-là (mais pas des balises de C.O.) et comme par hasard sur le raid Mélusine nous avions le dossard 13, donc jamais 2 sans 3 comme on dit et 13 qui porte malheur, mais nous avons fait la démonstration que les dictons ne se réalisent pas toujours, heureusement !!!
Discutions avec les autres équipes qui arrivent, douche (quelle fût bonne !) et au lit (à 0h45’), je pense que moins de 3’ plus tard, je suis déjà dans mes rêves et jusqu’à 6h, je dors comme un bébé…….
