Pour voir nos photos,  Cliquez ici

Pour voir leur site,  Cliquez ici

Pour voir le classement,  Cliquez ici


RAID du Lude du  5 et 6 juin  2010

J’ai attendu avant de faire mon résumé et j’ai bien fait, avec la tartine que Gill a une nouvelle fois collée !!!

De plus il résume tellement bien, cela aurait été dommage, mais je tiens quand même à faire quelques précisions :

 

Du très grand Bébert, ça c’est vrai ! En VTT impressionnant à nous pousser Gill et moi à tour de rôle le samedi et ça continue en course à pied avec Gill et puis encore le lendemain en VTT avec Gill et son grand plateau !

Un petit coup de mou quand même à l’arrivée mais il avait tellement donné.

Du grand Denis, ça ce n’était surtout pas vrai le samedi après midi car je ne voyais pas comment j’allais pouvoir tenir le coup en « VTT formule1 », dans le rouge du début à la fin, les jambes en feu pour attaquer une CO urbaine où j’avais toutes les peines du monde à tenir la cadence.

Et miracle !! Avec un bon diner « mayonnaise » (patates et pâtes où il y avait plus de sauce que le reste) ça met en jambe pour une course nocturne !  Et là, il est vrai mes sensations sont revenues et je m’excuse auprès de Gill mais j’avais mal pour lui à certains moments.

Je me suis excusé mille fois du train imposé car je redoutais le VTT du lendemain ou j’ai supposé mille fois qu’ils avaient des VTT à la Cancellara !!!

 

Mais cela valait le coup car le lendemain nous étions tellement contents de constater notre 3ème temps en course et surtout notre 4ème place au général.

Il n’y avait surtout plus cette chaleur de la veille qui m’avait asphyxié la veille et les jambes sont restées vaillantes sauf en canoë où les crampes me prenaient à cause de la position des jambes à 90°.

Mais que dire de Gill «  qui tire la langue » comme il dit !!! On l’aurait tiré à moins, quand je le voyais avec son grand plateau enchainer les difficultés tout en étant vigilant sur la carte.

Je ne peux lui dire que «  CHAPEAU et RESPECT », il a été impérial et le tout dans une entente parfaite avec nos nouveaux copains et copine de Normandie.

Il est vrai que nous avons vécu quelques choses de fort au niveau de la solidarité et de l’entente entre nous trois, toujours dans la bonne humeur avec toujours une petite vanne de l’un de nous, sans jamais connaître un moment de tension, même quand les choses n’allaient pas (crevaison, balise non pointée, retraçage de certains points sur la CO).

 

Merci une nouvelle fois à Gill et Bébert et vivement le prochain.

                                                                                                       Le barbu.





Raid du Lude : samedi 5 et dimanche 6 juin 2010 

Denis souhaitait faire un raid en ce 1er dimanche de juin : Il arrive à convaincre Gill et Bébert de faire une équipe pour tenter l’aventure sur le raid du Lude, dans la Sarthe. Remarquez, ce n’est pas difficile de les convaincre, ils sont toujours prêts…………

 

Résumé court :

 

- Raid de gros mollets : il fallait envoyer sans arrêt en VTT sur des parcours sans recherche 

     technique de balises.                                                                                                 

- A la place d’une C.O. nocturne (comme d’hab), c’était un 7kms chrono (en course à pied)

- Aucune balise technique, toutes faciles.

- A bloc du début à la fin

- Deux crevaisons

- Un plateau central HS donc VTT sur le grand plateau

- Bébert plus que jamais impérial, il a passé son temps à pousser Gill en VTT et à le tirer en CP

- Une entente exceptionnelle et une gestion d’équipe au top du top, chez les RADO

- Des repas tant que tu en veux et même plus et très appétissants

- Un orage à 6h du matin

- De nouveaux copains et copines à notre actif (le contraire vous aurait étonné !)

 

Conclusion : sentiments mitigés, nous avons passé un super week-end, mais un raid un peu trop facile techniquement parlant (en terme de stratégie d’orientation), ce qui permettait aux gros mollets de faire la différence.

Malgré cela, nous terminons 3èmes à 28 secondes des 2èmes mais seulement 5’’ devant les 4èmes (nous sommes 4 équipes en moins d’une minute, pour la 2ème place), par contre les 1ers étaient intouchables (supers Vététistes).

Il faut toutefois signaler quand même que pour 25€ par personne, nous avons été choyés. Rapport qualité/prix, c’était le top...

 

 

Résumé long :

 

Samedi 5 juin : Nos 3 compères arrivent au Lude vers 15h30’, ils retirent leurs dossards et partent au camping installer leur camp de base. Denis très prévoyant (A 52 ans il réfléchit enfin) demande à ses coéquipiers de ne pas se mettre à l’ombre sous les peupliers, mais au contraire en plein soleil, loin de ces fameux arbres et pourtant le soleil tape, nous transpirons déjà…..

Après concertation du groupe, ils arrivent à trouver un terrain d’entente sur le couchage du soir : Denis et Bébert installent leurs matelas sous la tente 2’’ et Gill le sien dans le camion de Bébert, résultat : tout le monde a très bien dormi.

 

Uniquement en regardant le comportement, l’installation du staff organisationnel et le Road-Book du samedi, Gill pense qu’ils vont avoir un raid assez aseptisé et que les difficultés techniques en terme d’orientation ne seront sans doute pas au rendez-vous, il en parle à ses 2 équipiers, mais pas « d’affolage » (comme diraient certains), il faudra s’adapter………

 

17h : Briefing à l’entrée du terrain de camping (çà confirme ce que Gill pensait) et à 17h30’ nous partons tous (150 coureurs) en VTT pour un départ fictif, en convoi derrière la voiture de la Police Municipale gyrophare et sirène hurlante, nous traversons toutes les rues du centre ville au milieu des touristes (Au Lude, il y en a un paquet). Nous ne passons pas inaperçu, mais çà donne un petit côté folklorique à l’affaire.

 

Le peloton s’arrête sur une place du centre ville, lieu du PC de la journée et là nous devons déposer 2 VTT dans le parc à vélos et garder le 3ème, car 1ère section en Bike and Run (1 VTT pour 3),  8km et 3 balises sur le parcours. Nous, nous mettons en première ligne sous l’arche de départ, Gill sur le VTT et le départ est donné, l’affaire ressemble plus à une course de vaches Landaises lâchées dans les rues de Dax qu’à un bike and run au Lude, imaginez 100 coureurs à pied et 50 Vététistes dans les rues au milieu de tous les touristes, et c’est parti à bloc, là nous pouvons parler de folklore….Landais, pas Sarthois………..

 

Nous arrivons tant bien que mal à se « frayer » un passage au milieu de tout çà, ce ne fût pas le cas de tout le monde, l’indiscipline règne dans ce peloton de barjots, Bébert a beau crier : « les coureurs à gauche, les VTT à droite », plus il crie, plus les mecs et les nanas slaloment dans tous les sens, nous arrivons quand même à éviter les collisions et à ne pas laisser le VTT tout seul sur un trottoir, car croyez-moi, il fallait avoir l’œil partout : éviter les collisions, repérer ses équipiers, regarder les VTT posés sur les côtés et chercher les balises (pas de carte, parcours fléché, nous ne savions pas où étaient les balises). Et le soleil qui crame,  tout le monde est dans le rouge et beaucoup auront du mal à digérer ce départ aussi rapide…..

 

Après 8km, nous nous retrouvons donc au PC de la place centrale, nous reprenons les 2 autres VTT qui brûlaient  d’impatience (au soleil) pour rentrer enfin dans cette course de formule1. L’organisation nous donne une carte IGN : 18kms en suivi d’itinéraire et 5 balises sur le parcours bien visibles. Là, nous commençons à remonter tous les cramés du bike and run. Un parcours très roulant, beaucoup de petites routes, le compteur souvent au-dessus de 30km/h (demandez à Denis !), Bébert pousse Gill, il impressionne (une fois de plus) toutes les équipes que l’on double et Denis se met à bloc pour suivre la cadence infernale.

C’est sur la fin de ce parcours que nous allons rencontrer Katell (Catherine en Breton), Franck et Stéphane une équipe mixte de Normandie, nous ferons une bonne partie du raid avec eux et sans nos incidents mécaniques, nous serions sans doute restés ensemble tout le dimanche. Bref les 18kms sont bouclés (sans doute en un temps record, pas le temps de regarder le chrono)………..

 

Nous nous retrouvons de nouveau au PC central, nous posons les 3 VTT dans le parc et ils nous donnent une nouvelle carte : Orientation à pied dans la ville du Lude, 5 balises cartées, 10 à tracer suivant les indications affichées aux balises sur le terrain. La carte est une photocopie du plan de la ville (avec les noms des rues dessus), nous partons sur la balise la plus proche, no problème, fastoche mais là affichée dessous la balise, une photo d’un monument aux morts et c’est l’emplacement d’une des balises non cartées. Pas mal pour les gars d’Airvault, le monument aux morts du Lude, tous les Airvaudais savent où il est….bien sûr….

Quand on tombe sur un os comme celui là, il faut écouter les autres et essayer d’aller à la pêche aux infos, alors les RADO restent calment et tirent les vers du nez (d’un ado Ludois) qui nous donne l’info sans que l’on aie besoin de lui poser la question : c’est le monument devant la Mairie, il nous montre l’emplacement de la Mairie sur notre carte et avant qu’il finisse sa phrase, nous avons déjà mis le moteur en marche et direction la Mairie.

 

Gill se dit que si les 10 balises à tracer sont toutes comme çà, il va falloir se faire aider par la population locale, mais ce n’est pas très inquiétant car avec le soleil, il y a un paquet de monde dans les rues, mais il va falloir faire la différence entre un habitant de la ville et un touriste….

Bref, le monument en question est vite déniché, nous partons ensuite sur une balise cartée et là : 2 nouvelles balises à tracer, mais çà devient un peu plus facile car c’est une photocopie agrandie du plan (avec le nom des rues), il faut donc repérer sur notre carte le nom des rues pour reporter l’emplacement des balises. Nous pouvons vous certifier qu’à la fin de la C.O. nous connaissons Le Lude comme notre poche avec le nom des rues en plus….

L’enchaînement se passe pas trop mal, 2 balises mémo nous obligent à être encore plus vigilants mais nous sommes avec l’équipe mixte Normande (d’adoption) et à 6 c’est quand même beaucoup plus facile………

 

C.O. terminée, retour au PC de la journée et là nous reprenons nos 3 VTT pour un parcours au road-book : 2kms, 1 balise et nous nous retrouvons au PC (bouffe des deux jours), sur le terrain d’une colonie de vacances, à 500m du camping. C’est le lieu central de tout le raid, c’est là que nous prendrons tous nos repas dehors sur des tables, dans une ambiance colonie de vacances, normal en ces lieux…….. ARRET CHRONO……

 

Nous sommes bien entamés, Gill ne pense même pas à regarder sa montre pour connaître notre temps de course, beaucoup d’équipes sont déjà là (normal, nous faisions le Grand  Raid et certaines équipes du Petit Raid sont déjà arrivées).

 

Nous décidons de manger tout de suite afin de digérer tranquillement avant ces fameux 7km chrono en course à pied nocturne, la douche attendra. Katell, Franck et Stéphane font comme nous et nous restons un bon bout de temps à table pour faire connaissance. Ils sont tous les trois profs de sport dans un lycée et font du raid pour le plaisir, comme nous quoi……… (là je résume vraiment).

 

Vers 20h, nous retournons au camping, prendre notre douche et se changer pour la fameuse course à pied. Nous en profitons pour faire connaissance avec nos 3 jeunes voisins d’emplacement sur le camping, 3 jeunes ingénieurs (2 filles, 1 gars) qui sont sur le Grand Raid et qui viennent uniquement dans le but de s’amuser ensemble en faisant un raid. Ils sont sympas, bien dans leur tête et assez réalistes sur leurs possibilités, des jeunes bien dans leurs baskets en somme ! (non en Sarthe).

Bébert sort son artillerie pour pouvoir accrocher Gill (un système Made in Bébert, super efficace) puis retour à la colonie de vacances pour le départ. L’organisation a affiché le classement, nous sommes 4 équipes à la 4ème place dans le même temps, normal nous étions arrivés à 4 équipes ensemble, avec toutes les balises en poche…. 

 

Départs échelonnés à partir de 22h20’ : parcours fléché, 7kms annoncés (kilométrage réel ? plus d’après les impressions de tout le monde ?), 3 balises visibles (mais de nuit) sur le parcours, une équipe toutes les 15’’ en alternant une équipe du grand raid et une équipe du petit raid, départ pour nous 10’ après les premiers, à 22h30’ et 30’’ derrière nos Normands.

C’est notre tour, Gill se demande à quelle sauce ses deux compères vont le manger, mais il est prêt à encaisser (au moins dans la tête), le matériel de tirage est enlacé autour du cou de Bébert pour l’instant, bien au chaud au cas où !

Nous rattrapons assez rapidement nos copains du week-end, Bébert prend la décision de leur donner son matos afin que les gars accrochent Katell pour l’aider à courir plus vite, donc dans le coup, Gill n’a pas l’occasion de tester le système « Made in Bébert » mais en revanche la main de Bébert dans le dos et celle de Denis aussi par moment il teste et il peut vous dire que c’est assez impressionnant au niveau de l’aide que çà apporte (n’hésitez pas à l’utiliser sur vos prochains raids).

Nous doublons pas mal d’équipes et Gill est entrain de retrouver des chronos en course à pied qui datent de quelques années en arrière……… Les balises sont poinçonnées par Denis à la volée et la machine à trois cylindres repart de plus belle à chaque fois………

Arrivée finale : 31’ et des bananes (3ème temps), Ah çà a envoyé…… et quelle solidarité dans l’équipe, les plus forts se mettent en quatre pour aider au max le plus faible et le plus faible serre les dents au max pour ne pas les décevoir et donner ce qu’il a dans le ventre, c’est un régal de vivre ce truc et pourtant çà fait mal…….

 

Etirements, les bouteilles d’eau se vident plus vite qu’un robinet ouvert en grand, nous discutons avec tout le monde, et tout le monde pense la même chose : nous aurions tous préféré une bonne C.O. nocturne à la place de ce truc ou la défonce est permanente, mais bon on le veut bien, car personne nous oblige à essayer de faire exploser le chrono….

Nous retournons au camping pour prendre une bonne douche mais comme nous avions traîné un peu avec tous nos bavardages (mais çà fait partie de l’ambiance raid), la queue aux douches (du calme), le couloir est comble. Nous décidons d’aller dans les bacs à linge, pour tenter une nouvelle expérience : prendre une douche dans un bac de 60cm au carré avec un robinet à 40 cm de haut, eh bien nous avons réussi, c’est faisable.

Nous avons quand même attendu que Katell ait quitté les lieux pour se mettre « à poil », mais une fois de plus nous étions l’attraction du camping, le lendemain nous avons entendu plusieurs fois : « ce sont les mecs des bacs à linge ».

C’est vraiment dommage qu’un photographe ou un caméraman ne passait pas dans le coin car il y avait une belle vidéo à faire…..

 

Bref, à 0h02’ nous étions couchés, à 0h04’ Gill dormait,  Bébert et Denis ? le lendemain matin ils étaient tous les trois en super forme……….donc la nuit avait été bonne pour toute l’équipe RADO.

 

 

Dimanche 6 juin : Nos trois compères sont réveillés par les cris des corbeaux qui eux aussi campaient au terrain de camping, mais à l’étage supérieur, dans les peupliers, ils étaient tous excités, l’envie d’en découdre avec nous sur cette deuxième journée de raid ?……….. Non, non ils nous annonçaient l’orage tout simplement……….

5h55’ : Gill ouvre la porte du camion en restant allongé dans son sac de couchage, ce qui a pour effet de terminer de réveiller ses deux acolytes et ils commencent à taper la discute tous les trois.

Gill voit les nuages noirs au fond qui se rapprochent à une vitesse aussi rapide que les parties de VTT de la veille « Les gars il va en tomber une, quelque chose de mignon ». Bébert ou Denis (je ne sais plus lequel) propose de plier la tente avant la pluie, en moins de 3’’ tout le monde est debout et en moins d’une minute tout est entassé (c’est le mot qu’il faut employer dans ce cas-là) dans le camion, les 3 Gugus compris et 10’’ plus tard un orage s’abat sur le camping, de l’eau, de l’eau , de l’eau pendant presque une heure. Nous sommes assis tranquillement à l’abri et nous parlons de quoi, à votre avis ? de raid sans doute (je ne me souviens plus).

 

7h : c’était l’heure prévu pour se lever et là çà fait une heure que nous sommes dans le camion à discuter, maintenant il faut se bouger, nous prenons la décision d’aller stationner le camion à côté des sanitaires pour être au sec. Nous sortons tout notre bazar du camion pour le mettre à l’abri dans le bâtiment, nous nous habillons en tenue de combat du parfait raideur et nous nous transformons en femme de ménage afin de mettre de l’ordre dans le camion.

 

7h30’ : nous retournons à la colonie de vacances, les organisateurs commencent à installer le petit déjeuner sous un barnum, nous sommes les premiers à profiter du « maoussecostaud » petit déj, le café devait être bon, car Denis y retourna 3 fois……..

 

8h30’ : Briefing (Du même style que la veille) et à 9h, même chose que la veille aussi, en convoi VTT derrière la voiture de Police Municipale et rebelote dans les rues du Lude avec la sirène hurlante (pour les habitants : la grasse matinée ce sera pour une autre fois !), il y a beaucoup moins de spectateurs à cette heure là, à part ceux qui sortent de la boulangerie, nada………

 

1ère section : VTT en suivi d’itinéraire 22kms avec 5 balises, çà part à bloc, Denis est en forme malgré ses craintes, depuis la veille il n’arrêtait pas de nous dire qu’il avait peur d’en baver en VTT le lendemain comme en avait bavé Gill sur le chrono nocturne à pied, mais vous connaissez le bonhomme dès qu’il a un dossard sur le dos, c’est je cherche pas à comprendre, je fonce.

Gill suit quelques longueurs derrière pour s ‘assurer que Denis ne se trompe pas de circuit et Bébert fidèle à ses habitudes, reste un peu en retrait afin de chauffer sa mécanique.

 

C’est un peu comme la veille sur le Bike and Run, les 2 raids sont ensemble et 150 Vététistes sur des petites routes et des sentiers, c’est un peu l’autoroute du Sud le premier week-end d’Août. Au bout de 6kms, le petit raid tourne à gauche et nous nous allons tout droit : ouf, nous allons enfin être tranquille et à partir de là une ou deux dents de plus et allez Nénesse la machine est en route, Bébert est chaud et il commence à pousser Gill, le 30 km/h est de rigueur, nous remontons pas mal d’équipes, tout va bien (çà va pas durer), les balises sont bien visibles.

Nous nous retrouvons une nouvelle fois avec Katell, Franck et Stéphane (nous avions vraiment le même niveau en VTT).

Avec l’orage du matin, les chemins sont bien trempés et certains plus que boueux, avec de la terre très amoureuse, nous doublons le poids du VTT par les amas de terre sous les deux fourches et autour des plateaux avant, impressionnant, nous n’avançons plus, pieds à terre il faut décrotter nos machines, une fois, deux fois et à un moment Gill commence à avoir des problèmes de chaîne, à chaque tour de pédale, la chaîne remonte et se coince presque dessous le pédalier, heureusement que Gill ne s’appelle pas Didier Callard, car sinon il y a belle lurette que la chaîne aurait explosé.

Bébert demande à Gill de s’arrêter, ils essaient de nettoyer tout çà, repartent, rien à faire Bébert pense qu’une dent du plateau central est faussée, seule solution essayer sur le grand plateau, aussitôt dit, aussitôt fait et là tout va bien, la chaîne ne remonte pas pour se coincer. Nous repartons le couteau entre les dents, nous rattrapons nos potes Normands juste avant la fin de cette 1ère section.

 

A l’arrivée de ces 22km : PC course, là une carte accrochée nous montre le tracé à recopier sur notre propre carte pour continuer notre chemin, donc de nouveau 16kms avec 4 balises en VTT suivi d’itinéraire. Nous recopions le tracé et c’est reparti tous les six ensemble et çà roule bien, Gill se met en danseuse dans les côtes pour pouvoir emmener son grand plateau (il est entrain de se faire de gros mollets).

Au bout de 5kms, la roue avant de Gill (toujours lui) commence à se dégonfler (crevaison lente), nous continuons mais dès la première côte, en se mettant en danseuse (tout le poids sur l’avant du VTT) seul le pneu sépare la terre de la jante, il faut se rendre à l’évidence, il faut réparer. Nous nous arrêtons tous les trois et nos potes continuent leur chemin (normal).

Denis sort une bombe, l’a-t’il achetée d’occasion ? toujours est-il qu’il y a 3 pissées de liquide dedans (sans doute une bombe qui a la soixante d’années bien tassée !), Gill sort la sienne (la bombe), là c’est bon çà sort et le pneu se regonfle.

Nous repartons de plus belle, sans doute sans être assez attentif car la seule balise qui nous manquera sur tout le raid sera celle de ce coin là (après discussion avec les autres équipes à l’arrivée, la balise était juste à côté d’où l’on réparait la crevaison lente).

Toujours le même scénario, Bébert pousse, Gill en danseuse dans les côtes et Denis en pleine forme qui roule à la Fangio. Nous n’arrivons pas à rattraper nos petits Normands avant la fin de cette deuxième section.

 

Nous arrivons donc à l’épreuve suivante : C.O à pied 11kms, 3 balises cartées + 6 à tracer avec 1h30’ maximum pour la faire. Nous avions décidé que Bébert et Denis changeraient la chambre à air de Gill pendant que ce dernier tracerait les balises sur la carte de C.O.

Chacun s’exécute et no problème, Bébert trouvera 5 épines dans le pneu et Gill tracera la carte et prendra la décision du choix tactique pour réaliser cette C.O. en forêt (sur carte IGN au 25000ème, sans doute de 1960). Il y avait 2 possibilités de départ, Gill en choisit une qui lui paraissait la plus logique, car çà les emmenait assez rapidement sur la balise 7, d’où l’azimut/distance de la 8 était affiché, ensuite de la 8 nous trouvions l’azimut/distance pour la 9 et de la 9 pour la 10.

En réalité il aurait fallu partir sur la balise 1 et terminer par la 7 car les balises 8, 9 et 10 étaient complètement à l’opposé de la progression du choix tactique qu’avait choisi Gill, c’était pile ou face, il a perdu et nos trois compères ont dans l’affaire rajouter 2 bons kms au 11 prévus (c’est aussi çà le raid, parfois il faut un peu de chance).

 

Nous ne sommes pas les seuls à être tombés dans le panneau, nos potes Normands eux aussi avaient pris la même option et ils mettront plus d’une heure trente pour boucler la C.O. donc pénalités. Nous, nous arrivons à la faire quand même en 1h25’ à la faveur des 3 derniers kms en vitesse Grand V,  Bébert tirant Gill avec sa laisse, c’était la première fois que Gill testait ce truc et alors là, c’est encore autre chose que la poussée avec la main, c’est fantastique tu n’as qu’a faire tourner les jambes, çà t’emmène sur des vitesses records et d’après Bébert, le tireur ne fatigue pas mais peut-on se fier aux dires d’un surhomme ?

 

Premier réflexe de l’équipe RADO en arrivant à la fin de cette C.O. aller voir si aucun pneu n’est dégonflé, no problème de ce côté, un verre d’eau au ravitaillement vite fait, bien fait et nos trois joyeux lurons partent pour la section suivante : Road-Book VTT de 14kms avec 5 balises.

Gill s’empare de la feuille et à sa grande surprise les 14kms tiennent sur une seule feuille et d’un seule côté, oh là là, il y a un truc, ah oui des carrés avec des distances de plus de 2kms, comment c’est possible.

Il comprend très vite dès le début et heureusement qu’il a un compteur qui se remet à zéro très vite, car sinon ce serait la catastrophe. Il faut être très pointilleux sur le kilométrage et rester concentré en permanence car sur toute la progression beaucoup de carrefours ne sont pas sur le road-book donc dans ces cas-là tout droit. Gill gère tous les paramètres et sans être sur une allure Roc d’Azur, mais en étant certain à chaque fois de la bonne direction à prendre, l’équipe boucle ce road-book sans aucune erreur et trouve les 5 balises les doigts dans le nez.

 

Fin du road-book, arrivée au départ du canoë. Quelques kilomètres avant la fin du parcours VTT, Bébert et Denis commençaient à fatiguer (normal, avec tout le boulot qu’ils venaient de fournir depuis le début), Gill dit à Denis, « ne te tracasse pas, on est presque arrivés et tu vas pouvoir te reposer dans le canoë, car c’est moi et Bébert qui allons pagayer ». Mauvaise pioche ! car à notre grande surprise chaque embarcation possède 2 pagaies double et une simple, donc Denis tu vas toi aussi avoir droit à tes 4kms de musculation.

Gill devant, Denis au milieu et Bébert au gouvernail à l’arrière. Gill sait depuis longtemps que le canoë est devenu un des points forts chez les RADOïstes et est certain qu’ils vont cartonner et en effet  l’allure est très bonne et çà envoie bien, les trois balises du parcours sont dans la besace tranquillement et les 4 kms (2 contre le courant à l’aller et 2 avec le courant au retour) sont avalés en 39’.

 

A la descente du canoë, nous avons une séance de tir à l’arc : 3 flèches chacun et il faut au moins 3 flèches sur les 9 tirées dans une des petites assiettes accrochées sur les cibles. Bébert et Denis sont impériaux et nous faisons le maximum possible sur ce coup-là, pourtant personne ne se nomme Guillaume dans l’équipe !

 

Nous remontons sur nos chevaux et direction l’arrivée à la colonie de vacances, le petit kilomètre est vite fait car l’eau (du canoë) sur les vêtements commence à refroidir les trois guerriers.

Nous passons sous l’arche d’arrivée et Gill compte les cartons des équipes déjà arrivées : 9 équipes mais combien du Grand raid, combien du petit, that is the question ?

 

Nous sommes fourbus mais hyper heureux car nous avons tous les trois le sentiment d’avoir vécu quelque chose de très fort, une solidarité exemplaire dans l’équipe, sans aucune discussion chacun prenant l’initiative qu’il fallait au bon moment, Gill avait l’impression que cette équipe là devait naviguer ensemble depuis des années pour être aussi bien réglée, même dans les moments galère et pourtant c’était la première fois que nous étions réunis dans une même équipe.

 

Nous venions de vivre du Très Grand Bébert, du Grand Denis et du Gill qui a essayé de ne pas trop les retarder et qui a mis toute son énergie pour ne pas faire de grosses erreurs d’orientation, seuls les incidents mécaniques sont venus contrarier la belle machine mise en place sur ces deux jours…..

 

Pour terminer ce magnifique week-end, la fin traditionnelle d’un raid : étirements, douche, repas, bavardages à tout va, promo rado79, remise des prix, échange de date et lieux de raids sympas, peut-être en vue un gros raid en Normandie fin Août si une féminine accepte de tenter l’aventure avec nous sur un truc costaud, costaud……..Avis aux amatrices ! car il faut minimum une fille par équipe.

 

Nous repartons du Lude à 17h25’ : 110kms plus loin et 1h25’ plus tard nous sommes arrivés au Deffend, notre dernière aventure vient de se terminer, vivement le week-end prochain à Angoulême, ce sera autre chose, à chaque raid son lot de surprises !

 

  Et vivement les 26 et 27 juin que la tribu « RADO » se retrouve sur les terres Vendéennes

  des frangins Bailly………….

                                                                                                                     Gill


 
 



Créer un site
Créer un site