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Des Airvaudais au Marathon de Berlin donc deux RADO 79 (le barbu et Dédé).
Quatre Airvaudaises et quatre Airvaudais avaient décidé (de longues dates) de participer à ce Marathon propice aux performances accompagnés par deux coachs : Sylviane et Jean Pierre.
Ce marathon se trouvait également le même jour que la Sarabande, mais honnêtement il valait mieux faire 42 kms sur un bitume plat plutôt que 40 kms dans les coteaux du Deffend et de Saint Généroux (Manu, Laurent + les autres ne vont pas me démentir).
Départ d’Airvault le vendredi à 7h du matin pour rejoindre la gare de Poitiers où nous attendait la famille BAUDIN de Richelieu (organisateurs hors pair de voyages et qui envisagent très sérieusement de se reconvertir en agence de voyage, le titre est déjà trouvé « Kiki Airs Lines ».
Pour l’aller le TGV était à l’heure et il n’a pas eu de problèmes (le retour n’a pas été pareil), Arrivée à Roicy pour un départ vers 13h30 et une arrivée sur Berlin à 15h00.
Premier boulot et non des moindres, prendre un taxi pour notre appartement, heureusement Marie Jeanne a mis ses talents d’anglophones au service de la communauté et nous avons pu trouver deux taxis fourgon pour emmener nos 12 pékins et leurs valises.
Deuxième boulot de l’après midi, aller récupérer les dossards de l’autre coté de la ville, heureusement le métro existe mais encore faut ‘il savoir lire les lignes, et là c’est le François qui à son tour, a sorti ses services de charmeur pour se faire comprendre d’une sexagénaire allemande à l’haleine bien aromatisée à la bière.
Les dossards dans une ancienne gare sont enfin récupérés mais sans Tee Shirts, seulement le dossard et la puce, nous sommes déçus vis-à-vis du prix de l’inscription, seule satisfaction la bière est bonne et pas chère.
Après un bon resto et une bonne nuit le samedi matin est consacré à se repérer dans le métro pour être à l’heure le lendemain au départ, le François est impérial ( il ferait un très bon orienteur, tout du moins pour les CO urbaines ).
L’après midi, après nous avoir fait escroquer chacun de 10€ pour 10mn de bus au lieu des deux heures prévues, nous choisissons de regarder la course des rollers.
Nos pensées ont été régulièrement ce samedi aux coureurs de la sarabande ainsi qu’a Maryline PENOT de Richelieu qui tentait son premier 100kms et de plus à MILLAU, pendant que nous regardions tranquillement la course des rollers à l’ombre, en sirotant une bonne bière, environ 15 à 20000 furieux et furieuses qui testaient le bitume du marathon.
Un temps canon pour le premier : 1h 01mn pour parcourir les 42 kms, ça m’a redonné envie de refaire du roller mais par contre attention aux gamelles.
Retour bien sagement à l’appart pour une soirée « pâtes » et dodo à 21h30.
Je sonne le clairon à 5h30, les femmes sont nerveuses (tendinites, constipations etc.…), Sylvie nous fait découvrir ses petits déjeuners de jour de course assez spéciaux, (prochainement la recette sera publiée), mais en gros, pâtes avec du Nutella + quelques barres chocolatées + des fraises « tagada ». Assez spéciale, cette fille !!!
D’ailleurs ci-dessous en photos vous trouverez sa recette de grand-mère, à base de feuilles de choux pour soigner sa tendinite du tendon d’Achille. Très spéciale cette fille !!!
Le record du monde de marathon est tombé, battu par un Kenyan, non pas par nos marathoniens pour qui l’objectif était que tous passent la ligne d’arrivée.
Dans ma tête l’objectif de 3h 20 me semblait réalisable mais j’ai vite déchanté, parti dans le dernier quart des 48000 concurrents, et après bien des slaloms et des ralentissements de circulation et d’embouteillages je réalise le temps de 3h34, une petite minute devant François ouf !! J’ai échappé de justesse à des petites taquineries ?
Il est vrai qu’il réalise à 62 ans son 66ème marathon dans un temps impressionnant : 3h 35 mais il était quand même parti 10mn avant nous et avait évité une partie du trafic.
Le meilleur temps est je pense celui réalisé par Claude PIET en 3h 41 à plus de 60ans.
Quand au petit Dédé, de peur de se faire écraser par les géants (le plus souvent Allemands), il n’a pas cherché à battre son record et est resté bien sagement à l’abri : 3h56 au final et là encore objectif atteint : 40ème marathon.
Florence RICHARD réalise un temps de 4h 45, suivi de Martine PIET, 5h 10, Dominique BAUDIN 5h 02, Marie Jeanne TOUCHARD et Sylvie REIGNER : 5h 21.
Sylvie victime d’une espèce d’hypoglycémie sur le parcours (un peu normal à la vue du petit déjeuner) termine avec sa feuille de choux à point (aromatisée à la percutalgine) prête à être dégustée avec une bonne bière à l’arrivée.
La bière : Point positif de notre périple ainsi que l’ambiance de notre groupe de quoi m’inciter à repartir vers un autre pays ou continent avec toujours un petit marathon en prime.
Denis
