Courses  d'Orientation  2012  :



MEGAL'O NIGHT : 15/16 décembre, C.O. à Azay Le Rideau

  Après la journée du  samedi à regarder tomber la pluie, nous étions quelques peu
  inquiets en partant de Saint Généroux à 20 heures pour aller passer la nuit à courir
  dans les bois d’ AZAY LE RIDEAU.
  Et finalement nous avons eu en tout et pour tout une petite averse de 2mn sur
  les coups de deux heures du matin, un miracle surtout que sur le chemin du retour
à 9 heures nous devions encore mettre les essuies glaces.
Mais revenons à cette nuit avec au final, trois gaillards contents de leurs performances : 55 Kms au compteur, 63 balises sur 71 possibles, une belle complémentarité, un retour dans les temps avec 33 minutes d’avance.
Bien sûr il y a bien eu des « couacs », de très beaux jardinages ou notamment un ou nous avons quand même réussi,  dans un bois à nous retrouver sur la balise que nous venions de pointer et cela au bout d’un bon quart d’heure !
Deux balises que nous n’avons pas trouvé !
Mais aussi beaucoup de chance, à la balise 200 nous loupons involontairement le chemin et en réalité, celle-ci avait été volée, une balise mobile qui nous arrive au bon moment ( mal placée, les organisateurs arrivent en même temps que nous pour la replacer).
Des leurres sur le prologue, que nous avons évité grâce à la sagesse de Gill.
Des gamelles aussi, minimum deux pour chacun de nous, car s’il ne pleuvait pas, il avait plu et le terrain était légèrement boueux !
Bref, une belle balade nocturne que je vous invitent à découvrir l’année prochaine, le temps ne sera peut être pas le même, car en fait les années se suivent mais ne se ressemblent jamais, car après la neige, le verglas, la pluie, cette année la boue.
Je remercie pour ma part mes deux acolytes qui m’ont attendu durant une bonne partie de la nuit car ma digestion a quand même duré 7 heures, je pense qu’un mauvais dosage en produit énergétique n’est pas étranger à  mes soucis gastriques.                                      
                                  
Le Barbu



 
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Dimanche 18 novembre : C.O. en forêt de Vouillé
Quelle belle matinée que la CO régionale Longue Distance organisée par Poitiers CO.
Pour l’occasion 6 radoïstes (Denis, Gill, Manu, Carl, Olivier B. et Damien) étaient présents.
Au programme du circuit B appelé « difficile » pour les non licenciés. Le circuit A étant réservé aux orienteurs licenciés. Pour nous donc, 19 postes en ligne (ordre imposé)
et 10,2 km de poste à poste.
Comme d’habitude nous sommes très tôt sur les lieux, ce qui nous permet de régler la partie administrative et de partir autour de 9h30 parmi les premiers.
La carte à l’échelle 1/10 000 au format A3 en main, je mettrais à peu près 10 minutes à pointer le poste 1. Manu, parti derrière m’a déjà rattrapé. Plus tard il m’avouera avoir fortement coupé alors que je voulais assurer mon premier poste et me mettre en confiance en prenant les boulevards.
On se croisera toute la CO avec Manu finissant quasiment ensemble.
Globalement tout se passe bien, les postes s’enchaînent, la carte est belle et précise, il fait beau et on est heureux de gambader dans la forêt domaniale de Vouillé Saint Hilaire.
On se retrouve avec Manu sur le poste 9 et là, premier « couac », la sortie de poste. On se retrouve sur un sentier que chacun pense être un autre. Nous prenons une option différente, Manu en coupant et se redirigeant vers la 3 (sans le savoir) et moi en remontant le chemin et m’apercevant assez vite de la boulette. Bon, un peu de temps de perdu mais pas trop finalement.
On se rejoindra entre la 11 et la 12 alors qu’il y a un bon bout à trotter. Manu s’arrête à l’approche de la 12 pour répondre à l’aide d’un jeune un peu perdu et moi en sortant de la 14, je m’arrête net après avoir pris une branche dans l’œil gauche et devant fermer les deux yeux pour pleurer un peu et soulager. Je poinçonne la 15 sans souci enchaîne les trois suivantes à coup d’azimut pas trop mal sentis. Je clos la course en 1h26’33’’ plutôt satisfait.
                                     Damien



 
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6 et 7 Octobre : C.O. 24h du Marais'Night, organisé par
Le
Bourdet Team
Pour lire le CR de Serguei (L'équipier d'Olive) des FlyingAvent'Hure, Cliquez ici




  Durant ce week-end,
  nous avons eu
  la confirmation
  de ce que je pense
  déjà depuis longtemps :




 
  • Qu’il n’y a pas besoin d’aller à l’étranger pour vivre une vraie aventure sportive
  • Que les choses les plus simples sont souvent les meilleures
  • Que l’entraide entre les équipes concurrentes existe encore sur certaines épreuves
  • Qu’il existe encore quelques organisateurs capables de faire rêver (Et jouer) des baroudeurs
  • Qu’il n’y a pas besoin d’être super entraîné pour faire une C.O. de 24 heures
  • Que Denis et moi formons un vrai couple (Sportivement parlant)
  • Que les capacités physiques du corps humain sont assez exceptionnelles (Denis en est le vivant exemple)
 
Avec Denis, nous avions coché depuis très longtemps le week-end de la semaine 40 sur notre calendrier, l’an passé déjà nous aurions aimé participer à la première édition de cette fameuse C.O. de 24 heures mise en place par notre copain Kolia (Un mec encore plus barjot que nous, si, si çà existe !), mais 6 mois sans entraînement m’avait fait prendre la sage décision de ne pas prendre le départ d’une telle aventure sans un minimum de préparation…..
 
Si, je veux résumer au maximum notre week-end du 6 et 7 octobre 2012, je dirais que Denis et moi avons fait la visite du plus grand zoo qui existe en France actuellement, une visite de 24 heures, vous imaginez la superficie du truc !
Eh oui, nous nous sommes immergés complètement dans le milieu naturel (Faune et flore) du Marais Poitevin, nous avons croisé des chevreuils, des lièvres, des perdrix, des ragondins (Myocastor coypus), des écureuils, des centaines d’escargots, des chevaux, des vaches, des taureaux, des oiseaux de tout calibre, des orties, des ronces, des peupliers en pagaille, des rejets d’aulnes (Alnus), de peupliers (Populus), de Saules (Salix), de pommier qui se transforme en cognassier  (Cydonia oblonga ou Cydonia vulgaris) dès notre approche pour pointer la balise accrochée à ses belles branches, d’herbes sauvages et amoureuses autant que la terre des champs après les 12 heures de pluie sans discontinuer et bien sûr des fameuses conches de notre patrimoine touristique de nos chers Deux-Sèvres, j’ai nommé : Le Marais Poitevin, sur une partie des 29 000 hectares de La Venise Verte composée comme chacun le sait de vase (Parfois énormément de vase), d’eau (Pas très claire) et de lentilles (Par endroit).
 
Bref, le terrain de jeu favori pour Denis et je peux vous certifier qu’il en a profité au maximum, dès que l’occasion se présentait, il y allait de bon cœur, même à la nage quand la profondeur dépassait largement son mètre90, sauf dans la nuit, là, les conches qu’il aurait traversées sans réfléchir en début d’après-midi, il faisait un blocage et préférait courir 500m et même plus pour aller pointer la balise qui nous regardait (En rigolant) de l’autre côté de la conche, faut préciser qu’à partir de 16h de l’après-midi, la pluie tombait sans discontinuer et nous commencions à sentir la fraîcheur, les muscles se durcissaient et l’enthousiasme des raideurs fous s’atténuait au fil du temps, la sagesse de l’âge commençait à parler…
Evidemment j’emboitais le pas quand la situation le demandait, mais je n’ai pas nagé, je me suis contenté de traverser avec les cartes dans la bouche, les bras au-dessus de la tête pour tenir le sac à dos au sec (Enfin sur les premières traversées, ensuite le sac prenait lui aussi son bain), il fallait bien être solidaires dans l’effort et l’amusement des 2 jeunes gamins que nous sommes…
Il nous arrivait parfois de dénicher le petit pont, les poteaux en béton faisant office de pont, les énormes bottes de paille ou autres « trucs muches » qui nous évitaient notre petit bain de vase…
 
Vous l’avez compris, nous avons passés 24 heures comme nous adorons, au milieu de gens aussi barjots que nous et là, je tiens à souligner l’extraordinaire convivialité et solidarité entre les équipes, nettement plus que d’habitude, c’était l’ambiance des raids Everest d’y a une quinzaine d’années et qui eux aussi se déroulaient dans le Marais Poitevin. Pour moi, j’ai vraiment eu l’impression de revenir autour de mes 40 ans, quand je découvrais l’activité avec mes copains triathlètes du TCG de la Belle Epoque (Un petit coucou en passant à Didier Callard et à François Morel qui m’avaient donné l’occasion de faire partie de leur équipe dès 1995)….
Je tiens aussi et je sais que tous les participants de ce fabuleux Marais’Night pensent la même chose que moi, à remercier Kolia, pardon Maître Kolia et toute son équipe pour le courage qu’ils ont, en premier d’avoir l’idée d’organiser un truc aussi taré, puis ensuite de le mettre en place (C’était la 2ème édition) et pour finir, malgré la charge de travail que tout cela représente, être en mesure le jour J d’être en permanence à notre écoute et de nous servir comme des Princes durant les 86400 secondes de l’épreuve plus les heures d’avant le départ et celles après l’arrivée, dont un repas gargantuesque (Je n’ai pas mangé de tout, vous pouvez donc imaginer le truc) et la remise des prix, nous avons été gâtés , dans tous les sens du terme…
 
Je ne vais pas rentrer dans le détail de la C.O., car premièrement je ne me souviens plus de tout, tellement nous avons vécu des moments plus ou moins mouvementés avec énormément de surprises comme par exemple la manière dont les escargots franchissent une clôture de barbelés (Incroyable mais vrai !), nous vous raconterons….
Ou la fameuse balise 13 sur la carte de Sainte Saline, avec la fameuse définition fétiche de Kolia : « Rejet de peuplier », oui mais tourner dans tous les sens au milieu de centaines de rejets de peupliers et passer au moins 5 ou 6 fois à quelques mètres sans la voir, c’est énorme et c’était en plein jour, il a fallu qu’une autre équipe arrive environ 15’ après nous et tombe pile dessus, du premier coup et qu’elle nous la donne car sinon combien de temps nous y serions restés ! C’était la première balise qui nous posait problème, alors comme à chaque fois dans ces cas-là, on insiste, on insiste….
 
Et Deuxièmement, mon épaule me rappelle à l’ordre
 
Et pour finir, nous pensons que la meilleure façon de comprendre une telle Aventure, c’est d’y participer, c’est très difficile de transmettre par écrit tout ce que nous avons pu ressentir, alors à vous de jouer dès 2013, Denis et moi y serons (Sauf bien sûr si notre santé ne nous le permet pas, à nos âges rien n’est certain !). Franchissez le pas et même si le 24h vous fait peur, il y a le 12h ou le 6h ou le 3h, vous avez l’embarras du choix, il y en a pour tous les goûts et bien sûr c’est à consommer Sans Modération.
Et puis ce serait une belle reconnaissance de notre part les rado 79, vis-à-vis du travail accompli par toute l’équipe du Bourdet Team……
 
 
Vivement la 3ème édition……
                                              Gill


 
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Dimanche 25 mars : C.O. du Poiré sur Vie

J’attendais le compte rendu de Manu, comme la semaine dernière ! C’était bien et sympa mais il n’est  pas venu ?
Alors je me décide, et évidement j’aurais dû y penser plus tôt,  il me suffisait d’aller voir les classements et de comprendre que ce n’est pas à lui de faire le résumé.
Car sans faire de bruit Manu associé à Cisco nous font une très belle 3ème place à 6mn des 1er (ARA) et 2ème (les Frères Bailly) des références en la matière et loin devant 135 autres équipes.
C’est vrai qu’à l’arrivée avec Gill, quand ils nous ont annoncé leur temps : 1h 9mn et carton plein, nous avions du mal à y croire mais c’est vrai qu’il était dans son jardin le Manu (Forêt avec une carte au 1/4000ème).
Nous on arrive en tirant chacun une  langue de 20cm en 1h29 (limite de temps 1h30) avec 42 balises sur 46 et une belle 48ème place.
Nous pouvions mieux faire mais jardiner 5mn sur 2 balises nous empêche de continuer sur la 43, 44 etc. …
Jusqu’à la balise 42, nous pensions faire tout, mais là un jardinage dans les marais et ruisseaux nous ont fait perdre tout espoir.
Mais comme dit Manu, dans votre catégorie (qui n’existe pas) vous devriez être bien classé, il est vrai que 54+54 = 108 !
Au cumul des années nous sommes sûrement bien placés, pourvu que ça dure ?
Mais revenons à notre périple, de ce dimanche matin, il fallait en vouloir, dans un premier temps nous nous retrouvions à partir sur la CO à 11h30 à la nouvelle heure car les équipes avaient toutes des heures de départ et comme nous nous étions décidé tardivement, l’horaire n’était pas trop top et avec la route cela nous gâchait sérieusement notre dimanche.
Mais là encore Manu a négocié et proposé de partir avant l’aube avec les frontales et Hop départ de la Maucarrière à 5h15 (nouvelle heure), il faut être fou mais c’est bien connu : nous sommes barjot !
Arrivés sur place, les organisateurs ne sont pas prêts, et un départ pour conclure en faisant les traces à 7h30. (Ce qui est encore plus remarquable vis-à-vis de la performance de Manu et Cisco).
Sinon allez voir sur leurs sites les différentes cartes et parcours proposés dans  cette toute  petite forêt.
Avec les doigts électroniques, c’est vraiment des possibilités nouvelles qui sont proposées chaque année et il est vrai que 1h30 cela pouvait paraître un peu court mais là encore personnellement cela me suffisait.
Je ne vais pas m’attarder sur mes lunettes de vue perdues durant la course et retrouvées en mille morceaux, enfin  en trois (les deux verres d’un côté et la monture broyée de l’autre,  par trois cents coureurs au pied de la balise 20.
Eh bien !!  Message perso à Gill, Manu et Cisco qui eux ont vu l’état, elles sont réparées (gratuitement) Incroyable.
Je n’oublie pas et je salue  la troisième équipe RADO (Murielle et Damien) qui partait en CO quand nous partions du Poiré et qui à la vue des résultats ont du prendre leurs temps, (c’est beau d’être amoureux !).
 
BRAVO encore à Manu et Cisco.
                                                                                       Le Barbu


 
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Dimanche 17 mars : C.O. de Ségonzac

Samedi soir, c’était la CO de Segonzac dont le départ était donné à quelques kms : St Preuil. Seul deux radoistes un peu fralés et que la distance n’a pas rebutée sont Présents.

Arrivés avant la nuit nous constatons Xavier et moi que le terrain de jeux est aussi vallonné qu’à Segonzac. On se prépare, un petit bonjour aux têtes connues et en route pour 3 h de CO.
On sort de la salle pour étudier un itinéraire. « alors on passe par là, puis par celle-ci et puis la et puis……. » Y a un tel bordel de balises dans tous les sens sur cette carte que finalement on décide de partir en ayant tracé que les 5 premières balises : direction le bois au sud histoire de choper un ou deux sangliers avant les autres pour le repas de fin de course !
Premier poste tranquille, lavoir : « l’an passé y’en avait déjà une à cet endroit !!! y z ‘on pas dé balisés depuis l’année dernière ! »
Un super azimut à 90° avant le deuxième poste et déjà quelques secondes de perdues. T’as raison Tom ! je vais toujours trop à gauche sur les azimuts ! Ensuite ça se goupille pas trop mal, j’oriente et j’explique a Xavier les différentes zones sur la carte. Ça, en fait c’est une excuse pour me permettre de soufflé un peu par ce que j’me doutais bien qu’avais avec moi une mobylette alors quand on peut se reposer, faut pas hésité. Pour vous dire Xavier, quand son lacet est défait, ben faut pas l’attendre car il vous rattrape en moins de deux et c’est lui qui ralentis a votre niveau !!

Jusqu’à mi-parcours nous avons pris tous les postes, le problème, c’est que le chrono défile et on s’aperçoit que nous ne pourrons pas tout prendre. On décide alors de faire l’extérieur au nord de la carte et on laisse les postes 3 et 4.
Au poste 19 il nous reste 17 mn et deux postes possibles avant l’arrivée (14 et 2) le poste 26 est trop loin . On décide de tenter la 14 mais y a pas de temps à perdre !!!
A l’angle d’un chemin je confonds une zone herbeuse et le bon chemin et on s’écarte par le sud du poste 14. Je réalise mon erreur lorsqu’on arrive au pied d’un coteau cultivé en terrasse. Je reconnais l’endroit, nous nous sommes déjà cassé les pattes à le monter (n’est-ce pas les quinquas et Tom !!) et bien rebelote car la route est en haut.
Trop au sud pour prendre la 14 on décide de rentrer, Xavier lâche les chevaux et me distance de 500 m pour tenter de rentrer dans les temps. Mais 55 s au-delà des 3 h nous font perdre 30 points et nous terminons à 490 points et avec 24.5 kms au compteur.

En résumé, coteaux toujours aussi casse pattes et CO stratégique sur le choix de l’itinéraire.

Manu





 
 
 



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