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Une CO nocturne à Segonzac, ça commence toujours comme ça !

2 h de route a l’aller : juste ce qu’il faut pour refaire la course de la semaine dernière en se faisant chambrer et essayer d’imaginer celle qui nous attend. Une p’tite pose pour  recharger l’estomac : œufs durs, pâtes froides, bananes, jambon blanc : Y a pas mieux pour courir vite !!

3 h de course : 3 h 02 mn aurait été un temps plus approprié pour nous.

2 h de route pour le retour : impeccable pour refaire la course pour ceux qui ne dorment pas.

Bref !  7 h à se poiler et à ne pas se prendre au sérieux !

Pour commencer, en arrivant sur le parking de la distillerie (drôle d’endroit pour un départ de sportifs, mais bon ! on est en Charente !).
On s’aperçoit qu’on est un peu à la bourre car c’est la première fois qu’on cherche une place pour se garer. Pas très loin d’Olivier et de LKT des Flyings (s’raient à la bourre eux aussi ! pas leur genre !).

Briefing passé, c’est le départ. Gill part avec Jean Pierre devant nous et étudie la carte, on pointe notre puce et on (Denis Tom et moi) le rejoint pour tracer ensemble notre parcours. Pas trop d’hésitation de ce coté la et c’est parti pour trois heures ! Yes !!!!

Première balise : la foule tout autour (perturbant) faut se remettre dans la carte car l’échelle au 1/12500 c’est quasiment le double des CO de Vendée (1 /7500).

Un peu plus loin, on change notre tracet initial pour en choper deux qui vont nous désorganiser notre parcours. On hésite, on change d’avis, bref, on perd du temps. On fini quand même par reprendre notre parcours. Denis court comme un lapin et on se dit avec Tom qu’on va en baver un moment.

Les postes s’enchainent et nous sommes complémentaires. On prend le doigt, chacun notre tour pour laisser respirer celui qui est dans le rouge. Denis se calme un peu. Faut dire que les azimuts pris au sud de la carte dans des champs labourés et des vignes justes plantées nous on bien aidés à ralentir ses chevaux. Bon ! C’est vrai ! On aurait pu courir sur le chemin en parallèle de ces parcelles mais étant dans le rouge il ne s’en n’est pas aperçu !  Non j’décone !

Au Sud Est de la carte, de retour de pointer une balise, il nous reste une petite heure pour remonter par l’extérieur Nord de la carte. Tom et Denis estiment avec raison « ça va ète short » comme on dit. On décide de chuinter trois balises (15, 3, 1) pour se rapprocher le plus rapidement possible. Un p’tit jardinage sur la 5 nous fait perdre un peu de temps.

On grille nos dernières cartouches, ayant chacun notre tour notre coup de mou. On se dirige vers la 29 mais Tom et moi on hésite sur les zigzags entre les parcelles des vignes, elles se ressemblent toutes de toute façon et même si on vient la pour la troisième fois en repassant certaines fois au même endroit, faut toujours être attentif à la carte.

Bref pendant ce temps la, Denis nous suggère depuis deux ou trois fois de rejoindre la limite de carte au Nord. On aurait mis certainement moins de temps de cette façon car on commence à regarder sérieusement le chrono et la distance à parcourir pour rentrer.

On pointe et la on est tous les trois d’accord : « ON rennnntreeee !!!!! » et y a pas de temps à perdre. On longe en limite de carte par le chemin (interminable) pour rattraper la route. Tom lâche un peu, j’essaie de suivre Denis, mais je finis par lui donner le doigts et il me plante pour essayer de rentrer à l’heure. Y a pas mieux pour couper les pattes, je marche un peu et scrute mon chrono, ça va être dur pour Denis. A l’arrivée Denis est allongé par terre, Tom me rejoint juste derrière. On en a plein les jambes, Denis s’est cramé pour limiter les dégâts car le résultat tombe : 7ème place avec 1mn 53 de retard : 40 points de pénalité qui nous coûtent la deuxième place. Dommage, mais bon, l’essentiel n’est pas là encore une fois.
Gill et Jean-Pierre on failli être fanny, mais eux aussi se sont bien marrer.

Si vous regardez dans le dico de RADO pour avoir la définition de marrer, cela vous donnera : « MARRER : courir entre potes en cherchant des balises de jour mais de préférence la nuit dans les champs, les bois, l’eau, la boue, les épines, bref ou personne ne court d’habitude. »

Encore une fois, une belle CO et certainement la plus dure physiquement, en tous cas la plus longue (détails ci-dessous). Merci aux organisateurs et même si c’est loin, on reviendra.

Manu

C.O. des Vendanges Tardives à Ségonzac.

2 équipes rado étaient présentes : Manu, Tom et Denis (l’équipe Pro de l’assoc) et Gill qui prenait Jean-Pierre sous sa coupe pour le conseiller en orientation……

Pour une fois, les rado sont loin d’être les premiers arrivés, ils sont même pratiquement dans les derniers, la pause dîner sur l’autoroute avait assuré un certain retard dans leur timing.

Bref, après les bonjours habituels, un retrait des doigts et un habillage vite fait, c’est déjà l’heure du briefing. Gill et Jean-Pierre partent dans les premiers pour essayer de tracer la carte, ah comment faire, pas facile, 2 minutes plus tard arrivent Tom, Manu et Denis, et surprise Gill n’a pas encore tracé le moindre trait sur sa carte.

Finalement c’est Manu qui trouvera semble t’il la meilleure solution : 16-26-28-23-25-9-4-8-14-7-18-6-24-10-27-15-13-22-17-1-5-3-20-19-12-29-11-30-21-2.

La première balise est prise en troupeau et Gill se rend vite compte que le départ a été trop rapide pour Jean-Pierre (qui se remet juste au sport depuis très peu de temps), il décide donc de laisser partir leurs 3 petits camarades et de laisser tranquillement J-P orienter à sa vitesse…..

Donc, 16-26-28-23 çà va, la 25 (arbre mort), il faut trouver le bon, nous sommes 6 ou 7 équipes à jardiner, heureusement c’est Ju et LKT qui nous la donnent, la solidarité Deux-Sèvrienne !!! Puis 9-4-8-14 (super) et là nous filons vers la 7 (arbre couché), décidément les arbres dans les bois qu’ils soient couchés ou morts, ce n’est pas notre truc, car nous en avons vu des arbres couchés dans le secteur mais NADA et nous sommes les seuls dans le coin, pas la queue d’une autre équipe, ils sont tous déjà loin, nous jardinons pendant 20 bonnes minutes (erreur de débutants) et nous décidons de la laisser tomber. Je regarde le chrono, il faut zapper le bas ouest de la carte…..

Nous partons donc directement sur la 10 (bâtiment), je suis déjà en haut de l’escalier car je l’aurai placé en haut du bâtiment bien sûr, raté, J-P la trouve en bas (ils sont moins joueurs que nous les gars de l’A.S.P.R.O, normal avec un nom pareil, ils ont les médicaments eux pour se soigner, pas notre tribu !)

Bref, ensuite 27- 15 et boum la 13 (arbre mort), jamais 2 sans 3, encore un arbre mort qui nous pose quelques problèmes, mais comme le bois est relativement petit, nous la dénichons après quelques allers/retours.

Puis arrive la 22 (souche), alors là le bouquet final, un truc qui n’était pas encore arrivé au Gourou depuis de début de sa carrière d’orienteur (elle est longue et la progression se fait à l’inverse de la normale, il était très fort il y a 15 ans, il avait de bons yeux et plus les années passent plus il est mauvais et plus la vue baisse)…
Nous arrivons dans le bois, trouvons le sentier du point d’attaque et l’un part à gauche, l’autre un peu plus à droite et nous cherchons la fameuse souche, je me trouve nez à nez avec un champs de souches, il faut trouver la bonne, J-P trouve la balise mais il vient d’entendre une autre équipe qui arrive, alors il se décale sur le sentier pour m’appeler (c’est moi qui a le doigt), quand J-P me retrouve, nous repartons dans le bois pour pointer la balise et là impossible de remettre les yeux dessus et nous avons bien passé encore plus de 5’ avant de la retrouver.

J-P est catastrophé, moi j’en rigole et je me dis que décidément en orientation tout peut arriver et que je n’ai pas encore fait le tour des « conneries » faisables sur ce genre de sport……

Ensuite Cap sur la 17, je regarde ma montre et il nous reste 35’, nous décidons d’en zapper quelques unes en rentrant car nous sommes à 3,5 km de l’arrivée (en bas à l’est de la carte). L’enchaînement des erreurs plus la fatigue font que les idées se mélangent un peu, je calcule (en courant) que 3,5km en 30/35’ en cherchant des balises, c’est impossible, je décide donc de faire demi-tour en disant à J-P que c’est grand temps de rentrer et de ne plus s’occuper des balises. Plusieurs hésitations , nous sommes là, non là, finalement nous sommes là etc…etc… pendant ce temps, le chrono tourne, finalement nous courons (par la ligne droite), mais J-P paye son « sur-entraînement » et me fait comprendre qu’il est cuit et que nous devons marcher pour qu’il récupère un peu, pas de problème, la nuit est douce, nous avons joué (à notre niveau) et nous aurons des pénalités ce n’est pas la fin du monde, le principal étant bien ailleurs.

Finalement nous arriverons avec 14’39’’ de retard ce qui nous donne 170 points de pénalités, et quelques quolibets de nos trois petits camarades….. Pas bien grave, je suis content d’avoir donné envie à J-P de recommencer bientôt et je sais qu’il va se remettre à l’entraînement pour pouvoir assurer (un ancien Embruman a des ressources, il suffit qu’il s’y remette !).

Manu, Tom et Denis quand à eux ont loupé de peu le podium, ils sont arrivés avec 2’ de retard, sans cette pénalité ils terminaient 2èmes, dommage !

Tout ce petit monde se retrouve dans la salle autour d’un bol de soupe (4 pour moi), un bout de fromage et des fruits au sirop, comme à chaque fois nous refaisons la course, échangeons avec les autres et c’est vers 1h du matin que nous repartons de Ségonzac……Avec une 7ème place au scratch pour le trio Manu, Tom et Denis et une 31ème et dernière place au classement hommes pour le duo Gill et Jean-Pierre........

Bilan : une fois de plus les 5 Radoïstes présents sont contents et deux d’entre eux ont hâte d’être sur le raid des Flying à Ste Eanne le week-end prochain, ils ont déjà réservé leur emplacement de bivouac après des autorités  compétentes….

Gill